Les Français plébiscitent les pharmaciens d’officine comme professionnels de santé de proximité

#MASQUESCHIRURGICAUX #VENTEENPHARMACIE #COVID-19

  • 82% désignent les pharmacies comme acteurs de confiance pour vendre des masques contre seulement 9% pour la grande distribution
  • 58% désignent la capacité à filtrer les particules comme le principal critère d’achat d’un masque contre 16% seulement s’agissant du prix
  • 94% trouvent qu’un espace spécifiquement dédié au covid-19 comprenant des tests, des masques, du gel hydro-alcoolique avec la présence d’un ou plusieurs pharmaciens pour du conseil aux patients est une très bonne chose

Marseille le 4 mai 2020 – Alors que le déconfinement se profile et que la nécessité pour tous de porter des masques a été affirmée par le Premier ministre, Pharmabest dévoile les résultats d’un sondage Ifop interrogeant les Français sur leurs critères présidant au choix des masques. Légitimité à vendre des masques, critères d’achat d’un masque, lieu dédié à la maladie covid-19, cette enquête propose un instantané de la confiance que les Français placent dans leurs pharmacies.

Les masques sont le produit que tout le monde s’arrache dans une cacophonie considérable avec une compétition que les pouvoir publics ont organisés par des prises de décision à contre temps. Les pharmacies ne sont autorisées à vendre des masques alternatifs et chirurgicaux que depuis le 26 et le 29 avril, elles sont de fait parties avec un lourd handicap par rapports aux acteurs de la distribution qui peuvent les commander depuis le 23 mars. Une avance qui a permis aux grands acteurs de la distribution alimentaire de disposer de plusieurs semaines d’avance pour s’en procurer ».

Après plus de 50 jours d’un confinement où les pharmaciens ont été confrontés quotidiennement aux inquiétudes et aux demandes des Français, ces derniers leur sont massivement reconnaissants. Témoignant de leur confiance dans les pharmaciens comme professionnels de santé de proximité, 82% d’entre eux les désignent comme 1ers acteurs de confiance pour vendre des masques, loin devant la grande distribution (9%) et les bureaux de tabac (2%).

« Malgré cette cruelle « discrimination » qui crée des tensions sur les approvisionnements, les français préfèrent massivement notre circuit car ils en connaissent la rigueur, les qualités en termes de sécurité sanitaire. Les masques sont des objets qui doivent en effet, les protéger d’un virus qui fait, à juste titre peur » déclare David Abenhaim, Pdt du groupement Pharmabest

Le prix n’est pas le critère pertinent

Contrairement à une idée communément répandue et martelée par certains acteurs, le prix n’intervient que pour 16% d’entre eux comme premier critère d’achat d’un masque. 58% placent la capacité à filtrer en 1er critère d’achat d’un masque, légitimant ainsi implicitement la nécessité du conseil d’un pharmacien dans ce type d’achat.

« Les Français sont attachés à leur santé et ont compris que pour ce faire, le produit et l’environnement d’un produit de santé comptent. Notre métier est la santé, notre contribution est de donner le choix entre différentes qualités de masques en fonction des usages. A la différence d’autres circuits, en pharmacie c’est un professionnel de santé qui délivrera le masque. Il sera en mesure d’en rappeler l’usage ainsi que les gestes barrières associés. Et ça les Français le savent » déclare David Abenhaim, Président du groupement Pharmabest.

Des professionnels de santé de confiance

94% des Français trouvent qu’un espace spécifiquement dédié au covid-19 comprenant des tests, des masques, du gel hydro-alcoolique avec la présence d’un ou plusieurs pharmaciens pour du conseil aux patients est une très bonne chose. Preuve s’il en était besoin que les français considèrent le masque comme un produit de santé et non un produit d’appel, ou de promotion.

« Nous serons en mesure de proposer dans nos officines des espaces dédiés au covid-19 permettant de gérer après le déconfinement des flux différents de clientèle. Ce qui es déjà le cas pour la vente des masques, nous proposerons des comptoirs dédiés » conclu David Abenhaim.

Méthodologie de l’étude :

L’enquête « Le rôle des pharmacies dans la crise du coronavirus » Ifop pour Pharmabest, a été réalisée en ligne. Les interviews ont été faites du 28 au 29 avril auprès d’un échantillon de 1016 français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération.

A propos de PHARMABEST

Pharmabest s’est hissé en quatre ans parmi les tout premiers réseaux organisés de pharmacies en France. Il regroupe en janvier 2020, 90 des plus importantes pharmacies françaises et est présent sur l’ensemble de l’Hexagone en Corse, à la Martinique et en Guadeloupe. L’enseigne affiche un chiffre d’affaires de 780 millions d’euros en 2019. 2600 salariés dont 610 pharmaciens inscrits à l’ordre accueillent plus de 120 000 clients par jour dans le réseau, et servent environ 16 millions d’ordonnances. Pharmabest, c’est une enseigne qui innove au service des patients : avril 2017, lancement d’une carte de fidélité qui compte 700 000 abonnés et 70 marques – avril 2018, lancement de Pharmascience, la première marque propre du groupement 100% naturelle autour d’une gamme de compléments alimentaires et d’huiles essentielles – juin 2018 lancement du premier service de prédépistage du mélanome en pharmacie – janvier 2019, lancement du site internet national www.pharmabest.com – novembre 2019, lancement du Click & Collect. Pharmabest c’est une marque forte, déclinée en magasin, sur internet, dans une application et avec un magazine mensuel distribué à 500 000 exemplaires. Le groupement est une SA dont les associés sont les pharmaciens. Elle a pour Président le Dr David Abenhaim, associé de la pharmacie Pharmabest Prado-Mermoz à Marseille, et pour Directeur Général, Alain Styl. Retrouvez toutes les informations du groupement sur Twitter en vous abonnant : @pharmabest_corp

Contacts presse

Agence Ozinfos

Marie-Céline Terré – Manon Vautier

06 09 47 47 45 / 07 72 21 56 48 – pharmabest@ozinfos.com

NICOLAS MANCRET ET SON EQUIPE VIENT RENFORCER LE PÔLE SOCIAL DE JEANTET

Jeantet renforce son expertise en matière de droit social avec l’arrivée de Nicolas Mancret en qualité d’associé du pôle Social. Accompagné de son équipe composée d’un counsel, Agathe Lemaire, et deux collaborateurs, Amandine Dubuc et Victor Mollet.

Précédemment associé du cabinet Hoche Avocats pendant 17 ans, Nicolas Mancret a développé au fil de son parcours une expertise tant en conseil qu’en contentieux en matière de restructuration d’entreprise, de relations individuelles et collectives du travail et sur la mise en place de la politique sociale de grandes entreprises françaises et étrangères présentes sur le territoire.

Nicolas Mancret est un professionnel reconnu qui conseille les entreprises sur leurs problématiques sociales. Il apportera son expertise dans un contexte très particulier puisque le droit social, comme d’autres branches du droit, se trouve chamboulé par la crise sanitaire. Sa connaissance et son expérience en conseil dans la gestion des situations de crise, sera précieuse pour les Directions des Ressources Humaines.

Le recrutement de Nicolas Mancret et de son équipe montre la volonté du cabinet de renforcer les compétences de son département Social – Restructuring. Nicolas Mancret interviendra essentiellement dans la gestion des relations individuelles et collectives du travail ainsi que sur les projets impliquant des restructurations dans les entreprises.

Nicolas Mancret déclare : « Travailler aux côtés d’experts de grande qualité du cabinet Jeantet est un projet magnifique. Le cabinet a historiquement développé un savoir-faire reconnu en droit du travail. il s’agira avec les équipes présentes, d’accompagner les clients dans les mutations auxquelles elles doivent faire face. Durant cette année très particulière, pas une entreprise n’échappe aux conséquences du Covid-19 et toutes sont confrontées à de nombreuses questions touchant au droit du travail et de la sécurité sociale ».

Karl Hepp de Sevelinges, co-managing partner de Jeantet déclare : « Avec l’arrivée de Nicolas Mancret et de son équipe nous confirmons le positionnement stratégique de Jeantet  en droit social. et poursuivons l’accompagnement de notre clientèle institutionnelle française et internationale de premier plan ».

 

Nicolas Mancret est titulaire d’une maîtrise des carrières judiciaires de l’université de paris II Assas (1992), d’un DEA de droit social de l’université de paris II Assas (1993). Avocat au barreau de Paris depuis 1994. Il a débuté sa carrière au sein de la SCP Wenner et Cie, puis a poursuivi son parcours au sein du département social du Cabinet Taj (précédemment Deloite J&F)

Agathe Lemaire est titulaire d’une maîtrise en Droit anglo-américain des Affaires à l’université de Paris X (2001), d’un DEA de Droit Comparé à l’université de Paris I (2002) et d’un DESS en Droit européen des Affaires à l’université de Paris X (2002), Counsel au cabinet Hoche Avocats depuis 2013.

Amandine Dubuc est titulaire d’un Master I en Droit Social et d’un Master II Droit Social de l’université Panthéon Assas – Paris II. Avocat au barreau de Paris depuis 2019.

Victor Mollet est titulaire d’un Master I en Droit Social à l’Université Lille II (2010), d’un Master II Droit Social, à l’Université Lille II (2011). Avocat au barreau de Paris depuis 2013.

 

À propos de Jeantet 

Jeantet est l’un des principaux cabinets d’avocats d’affaires français indépendants, délivrant des services personnalisés et à forte valeur ajoutée, avec un attachement à l’éthique et aux valeurs humaines.
Conscients des évolutions économiques, technologiques, sectorielles et juridiques qui s’imposent à nos clients, nos avocats ont la capacité d’anticiper, de s’impliquer et d’imaginer des solutions fiables, pratiques et adaptées à leurs enjeux.
Ancré dans son marché grâce à de solides fondations, Jeantet associe une expertise juridique d’excellence, en conseil et en contentieux, à une culture entrepreneuriale, au service du succès des projets de ses clients.

Jeantet à Paris, Casablanca, Genève, Budapest, Kiev et Moscou compte plus de 120 avocats dont 26 associés.

 

Contact presse :

  • Jeantet : Charlotte Verilhac – Tél : 01 45 05 80 08 – cverilhac@jeantet.fr
  • OZINFOS : Marie-Céline Terré/Manon Vautier – Tél : 01 42 85 47 31 / 07 72 21 56 48 – jeantet@ozinfos.com

Autorisation de vente de masques chirurgicaux en officine : Pharmabest proposera dès le samedi 2 mai, 4 millions de pièces dans ses 90 officines

ALERTE PRESSE

 

#MasquesChirurgicaux #VenteEnPharmacie #COVID_19

Marseille, le 30 avril 2020 – Alors que Pharmabest se mobilise sur cette question depuis plusieurs semaines, l’autorisation obtenue en fin de journée le 29 avril par les instances professionnelles, permet au groupement de libérer son stock pour être en mesure de proposer 4 millions de masques chirurgicaux dès samedi 2 mai. Les 90 officines pourront enfin répondre aux demandes des français de pouvoir acheter des masques dans un environnement sécurisant : les pharmacies. Des masques alternatifs en tissu viendront compléter l’offre dès la semaine suivante, permettant à la clientèle de se préparer plus sereinement au déconfinement.

Le Groupement Pharmabest qui s’est battu en s’adressant directement au ministre de la santé, aux élus de la République pour obtenir l’autorisation de vendre, comme la grande distribution, ces dispositifs médicaux (voir communiqué du 21/4/2020), avait d’ores et déjà réservé un stock de masques chirurgicaux, qu’il libère dès aujourd’hui.

Cette autorisation obtenue par les instances professionnelles met fin à une situation ubuesque qui plaçait le réseau de la pharmacie dans une situation intenable et incompréhensible du grand public. La grande distribution faisait savoir à grand renfort de communication, qu’elle était en effet autorisée à vendre les masques chirurgicaux aux professionnels depuis le 19 avril et depuis le 29 avril, au grand public* alors que les pharmaciens n’avaient toujours pas retrouvé cette autorisation.

« Les masques chirurgicaux sont depuis toujours inscrits dans les produits autorisés à la vente en pharmacie, l’arrêté de réquisition du 3 mars nous l’a interdit. Nous nous félicitons de pouvoir à nouveau exercer notre métier tout en qui contribuant à la préparation du déconfinement» se réjouit David Abenhaim, Président du Groupement Pharmabest.

Le groupement Pharmabest pourra en proposer dès samedi 2 mai 4 millions de masques chirurgicaux dans ses officines

Parce que ces produits sont bien connus des pharmaciens, réactiver les fournisseurs, s’assurer de la qualité et de l’approvisionnent s’est fait très rapidement.

Ces masques seront acheminés de façon sure et fiable dans les officines grâce au partenaire Alliance Healthcare (grossiste répartiteur) qui s’est mobilisé depuis le 29 avril au soir pour organiser la livraison pour le samedi 2 mai.

Avec cette autorisation le groupement disposera dès de la semaine prochaine d’une offre de protection large : masque chirurgicaux jetables, masques alternatifs en tissu réutilisables en plusieurs qualité, permettant de répondre aux différents besoins des clients et de proposer une réponse santé dans un éventail de prix accessible.

Les masques chirurgicaux seront vendus au prix unitaire de 98cts quand les masques alternatifs en tissu seront proposés en plusieurs gammes de 2 à 4 euros.

« Notre métier est la santé, et notre contribution est aussi de donner le choix de différentes qualités de masques en fonction des usages. A la différence d’autres circuits, c’est un professionnel de santé qui délivrera le masque et sera en mesure d’en rappeler l’usage et les gestes barrières associés » souligne David Abenhaim, Président du groupement Pharmabest.

 

A propos de PHARMABEST

Pharmabest s’est hissé en quatre ans parmi les tout premiers réseaux organisés de pharmacies en France. Il regroupe en janvier 2020, 90 des plus importantes pharmacies françaises et est présent sur l’ensemble de l’Hexagone en Corse, à la Martinique et en Guadeloupe. L’enseigne affiche un chiffre d’affaires de 780 millions d’euros en 2019. 2600 salariés dont 610 pharmaciens inscrits à l’ordre accueillent plus de 120 000 clients par jour dans le réseau, et servent environ 16 millions d’ordonnances. Pharmabest, c’est une enseigne qui innove au service des patients : avril 2017, lancement d’une carte de fidélité qui compte 700 000 abonnés et 70 marques – avril 2018, lancement de Pharmascience, la première marque propre du groupement 100% naturelle autour d’une gamme de compléments alimentaires et d’huiles essentielles – juin 2018 lancement du premier service de pré-dépistage du mélanome en pharmacie – janvier 2019, lancement du site internet national www.pharmabest.com – novembre 2019, lancement du Click & Collect.

Pharmabest c’est une marque forte, déclinée en magasin, sur internet, dans une application et avec un magazine mensuel distribué à 500 000 exemplaires. Le groupement est une SA dont les associés sont les pharmaciens. Elle a pour Président le Dr David Abenhaim, associé de la pharmacie Pharmabest Prado-Mermoz à Marseille, et pour Directeur Général, Alain Styl.

Contacts presse

Agence Ozinfos 

Marie-Céline Terré – Manon Vautier – 06 09 47 47 45 / 07 72 21 56 48

pharmabest@ozinfos.com

La santé psychologique des salariés français se dégrade et laisse présager une sortie de confinement difficile pour les entreprises si elles n’agissent pas maintenant

2ème vague du baromètre :

47% des salariés sont en situation de détresse psychologique (+3) dont 21% en détresse élevée (+3)

28% des femmes sont en situation de détresse psychologique élevée (+6)

30% des manages en détresse psychologique élevée (+10) : 2x plus à risque que les autres.

47% des managers de managers soit 3x plus (+10)

62% des salariés ressentent de la fatigue liée au confinement

41% des salariés ne savent pas à qui s’adresser dans l’entreprise pour parler de leur stress

 

Paris le 27 avril 2020 – A l’occasion de la journée mondiale de la santé et de la sécurité au travail Empreinte Humaine (spécialiste en prévention des risques psychosociaux et en qualité de vie au travail) dévoile les résultats de la 2ème vague de son baromètre relatif à la santé psychologique des salariés en période de confinement, réalisé par OpinionWay. Faisant suite à une 1ère vague alarmante quant à l’état des salariés, ces résultats s’aggravent et confirment largement la prise de conscience que la prévention des risques psychosociaux est dans l’angle mort de la crise sanitaire au regard de l’état de la santé psychologique des salariés français. Empreinte Humaine souhaite sensibiliser les pouvoirs publics à la nécessité d’un plan « Marshall » de santé/sécurité mentale des salariés français.

Après 5 à 6 semaines, la situation se dégrade pour pratiquement toutes les catégories de salariés : 62% des salariés ressentent de la fatigue liée au confinement et 47% sont en situation de détresse psychologique[1] (+3). Cette augmentation est essentiellement liée une hausse du taux de détresse psychologique élevée (18% à 21%). Enfin, parmi les différentes catégories de salariés étudiées, la santé psychologique des femmes, des managers et des télétravailleurs se détériore substantiellement avec 28% de détresse psychologique élevée (+6) pour les femmes ; 30% pour les managers (+10), 46% pour les managers de managers (+10) et 21% pour les  télétravailleurs (+6).

 

« Tous les indicateurs se dégradent. Ce n’est pas bon signe pour la sortie de confinement. Les dirigeants d’entreprise sont conscients que la santé psychologique de leurs salariés constitue un actif important de leur entreprise.  Le déconfinement ne va pas faire disparaître ce vécu. Au contraire, le stress lié au déconfinement devrait exacerber l’état psychologique des salariés. Un récent arrêt de justice à mis en lumière la responsabilité des entreprises en matière d’évaluation des risques psychosociaux dans le cadre des mesures COVID19. Les entreprises ne pourront pas inovquer le cas de force majeure, celles qui n’auront pas été à la hauteur en matière de prévention des risques psychosociaux verront potentiellement leur responsabilité mise en cause et les contentieux autour du préjudice d’anxiété risquent de se multiplier si rien n’est fait » déclarent Christophe NGUYEN, psychologue du travail et président d’Empreinte Humaine, et Jean-Pierre BRUN, co-fondateur d’Empreinte Humaine et expert conseil.

L’état psychologique des salariés continue de se dégrader

62% des salariés ressentent de la fatigue liée au confinement et 47% des salariés sont en détresse psychologique  (+3) dont 21% en détresse psychologique élevée (+3) la détresse modérée restant stable à 26%.

Les femmes sont encore plus touchées puisqu’elles sont 28% à être en situation de détresse psychologique (+6). 21% des télétravailleurs (+6) et 24% des salariés au chômage partiel (+4) sont en détresse psychologique élevée. « Ces résultats confirment une tendance observée dans de plus en plus d’études scientifiques internationales, certaines personnes peuvent mieux prendre leurs marques, mais la durée du confinement est en elle-même un facteur de risque. Le déconfinement peut paraître libérateur pour certains et source de stress pour d’autres, il sera important de prendre en compte ce vécu pour développer de la résilence organisationnelle et individuelle » oberve  Jean-Pierre BRUN.

Le cas particulièrement grave des managers

Particulièrement sollicités en période de crise sanitaire, 30% des managers sont en détresse psychologique (+10), tandis que les managers de managers sont également mal en point puisque 47% d’entre eux sont situation de détresse psychologique élevée (+10). 70% des managers se disent fatigués à cause du confinement.

« L’état psychologique des managers est préoccupant sur le moyen terme. Aidons les managers à pouvoir mieux vivre la situation pour jouer leur rôle dans la prévention des risques psychosociaux. Il faut un plan d’actions et des programmes de santé psychologique spécifiques pour eux car avec le déconfinement, la charge de travail sera probablement très importante, il faut un focus particulier pour les aider. L’entreprise doit s’outiller pour mettre en place le déconfinement, les changements d’organisations prévus, en prenant en compte les impacts psychosociaux de la situation pour réussir le déconfinement. Il est impératif d’organiser le plan d’action maintenant. Les solutions concrètes existent, des entreprises s’en sortent mieux que d’autres. » analyse Christophe NGUYEN.

Les raisons de l’état psychologique des salariés

51% ont le sentiment de ne pas avoir de moment de répit et 58% des salariés trouvent que les journées de travail sont plus longues qu’avant le confinement. Les premiers présentent un taux de détresse psychologique élevée de 56% et les et les deuxièmes de 55%. Cette surcharge de travail est un facteur de risque. 53% d’entre eux déclare qu’on leur demande plus de travail pour compenser la perte d’activité, et sont 32% à être en détresse élevée. L’anticipation d’un rattrapage du retard lié à la perte d’activité est un facteur de détresse psychologique.

L’état des salariés confinés dans un logement de moins de 40 m2 se détériore très nettement avec 60% d’entre eux en situation de détresse psychologique (+35) tandis que les salariés confinés avec leurs enfants sont 24% à se déclarer en situation de détresse psychologique (+2). Enfin, 41% des salariés ne savent vers qui se tourner au sein de l’entreprise pour parler de leur stress (69% dans le secteur public).

« Pour les télétravailleurs confinés, on constate un développement certain du « blurring »  (confusion entre vie professionnelle et personnelle) c’est un  risque inhérent mais pas une fatalité.  Il est urgent de repenser les règles et le cadre du télétravail avec le déconfinement pour préserver les salariés en fonction des conditions personnelles et matérielles. » souligne Jean-Pierre BRUN.

« Le travail bousculé, non anticipé voire morcelé donne le sentiment d’un manque de répit. Résultats : de plus en plus de salariés expriment le sentiment de ne plus pouvoir faire un travail de qualité dont ils peuvent être fiers ou se reconnaitre. La question de la perte de sens peut émerger. Si la situation perdure, il y a de grandes chances que le nombre d’ arrêts maladie explose.  » insiste Christophe NGUYEN.

L’action des entreprises est primordiale pour le bien-être et l’engagement des salariés pour réussir le déconfinement   

Pour 66,4% des salariés, la façon dont l’entreprise se préoccupe de leur bien-être conditionnera leur engagement au travail lors du déconfinement. C’est donc un enjeu crucial pour les entreprises et une attente des salariés.

Point positif : 45% des salariés qui déclarent que la direction démontre sa préoccupation pour la prévention du stress par son implication et son engagement (+14) et 43% disent que tous les niveaux hiérarchiques sont impliqués (+6). 37,6% disent que la direction considère que la santé psychologique est aussi importante que la productivité (+1).  Enfin, 39,5% d’entre eux estiment qu’il y a un bon niveau de communication/information (+2). Ces indicateurs ont tendance à être en hausse, c’est encourageant mais pas encore suffisant.  Les salariés estiment avoir du soutien de leur collègues pour 77% (-2) devant leur N+1 67% (-3), la direction 64% (-3) et enfin la  DRH 56% (-3 points).

« On constate  moins de détresse psychologique des salariés  quand il y a du soutien des N+1 et des collègues. La prévention des risques psychosociaux en entreprise doit clairement s’organiser autour de ces objectifs pour l’heure et pour l’avenir. Nous invitons les entreprises à intégrer ces faits pour organiser leur principes de prévention en pensant d’abord au rôle du management » conclut Christophe NGUYEN.

Méthodologie de l’étude :

La 2ème vague du Baromètre « Impact de la crise sanitaire sur la santé psychologique des salariés » Opinion Way pour Empreinte Humaine, a été réalisé en ligne. Les interviews ont été faites du 15 au 22 avril auprès d’un échantillon de 1000 salariés représentatif et constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de secteurs d’activités, de nature d’employeur et de taille d’entreprises. La mesure de la détresse psychologique se base sur un indicateur validé scientifiquement traduit en 25 langues dans des centaines de publications scientifiques. Il est un indicateur précoce d’atteinte à la santé mentale qui évalue la dépression et l’anxiété. Il s’agit d’un indicateur qui identifie, dans une population, les personnes qui sont plus à risque d’être atteintes de troubles mentaux sérieux.

Empreinte Humaine publiera d’autres sondages dans les prochaines semaines. Le cabinet pérennisera, avec des scientifiques universitaires, ce baromètre dans le temps pour inciter tous les acteurs de l’écosystème de la prévention des risques psychosociaux et de la qualité de vie au travail à une prise de conscience commune et aider à l’identification des meilleures pratiques des entreprises.

Empreinte Humaine, un cabinet engagé pour la qualité de vie au travail

Créé en septembre 2012, le cabinet Empreinte Humaine est un des leaders de son secteur et rassemble des experts qui œuvrent à améliorer la qualité de vie au travail pour prévenir les risques psychosociaux. Couvrant les trois niveaux de prévention : primaire, secondaire et tertiaire, les interventions du cabinet visent à promouvoir trois domaines d’intervention :

  • Le premier domaine d’intervention est le bien-être des personnes qui comprend la prévention des risques psychosociaux et du stress au travail, la reconnaissance, la motivation et l’engagement.
  • Le second domaine se centre sur le bien-vivre des collaborateurs et des managers. Pour cela, les actions d’Empreinte Humaine portent sur le respect au travail, la gestion des conflits, le climat d’équipe et les relations interpersonnelles.
  • Le troisième domaine s’articule autour du bien-faire qui concentre les actions sur les processus de travail, la charge de travail, la clarté des rôles, la conduite des changements.

Empreinte Humaine dispose de toute l’expertise nécessaire ainsi que d’un réseau de consultants opérationnels sur toute la France et dans plus de 20 pays à travers le monde pour accompagner les entreprises et organismes publics lors de leurs actions en matière de qualité de vie au travail. Parmi ses innovations, Empreinte Humaine a  développé HuCare© un programme de promotion de la santé individuelle pour ancrer et augmenter une culture de la sécurité psychologique dans les entreprises.

Contacts média

Agence Ozinfos

Sothany TUM / Amine MOUSSAOUI

06 27 26 49 64 – empreintehumaine@ozinfos.com

[1] La détresse psychologique chevauche à la fois des symptômes de dépression et d’épuisement professionnel. Lorsqu’elle n’est pas traitée elle risque d’entrainer des problèmes de santé plus graves, tels que diverses maladies psychosomatiques, l’hypertension artérielle, différents troubles anxieux, la dépression sévère et des troubles addictifs.

 

La vente de masques chirurgicaux : « un 2 poids 2 mesures » incompréhensible

Paris, le 22 avril 2020 – La vente de masques de protection est un sujet sensible car chaque jour ils sont demandés aux pharmaciens qui ne peuvent les distribuer, créant l’incompréhension de nombreux français. Après de longs atermoiements, et la pression des instances ordinales, des syndicats et des groupements de pharmaciens, le ministre de la santé a déclaré mardi 21/4 qu’en complément des gestes barrières et de la distanciation sociale, les masques alternatifs seront progressivement déployés partout en France, avec l’appui des pharmacies, des villes, de la grande distribution. Une décision qui ne passe pas !

Les masques que tout le monde réclame

Pas une journée sans que la demande soit la même, « avez-vous des masques ? » et la réponse est toujours la même et incompréhensible pour les patients : on ne peut ni vous les donner, ni les vendre. « En dehors du covid, on est incapable de fournir un masque aux malades chroniques. Les gens ne vont plus chez les médecins car n’ont pas de masque » se désole le pharmacien.

Une décision incompréhensible

Avec l’autorisation de commande et de stockage mais l’interdiction de les vendre, le gouvernement place les pharmacies dans une situation ubuesque. Ces masques chirurgicaux, étaient de leur monopole jusqu’au 3 mars dernier, aujourd’hui le gouvernement ne revenant pas sur ce décret, pénalise les officines par rapport à la grande distribution qui depuis le 19/4, dispose de cette autorisation et les propose déjà sur les sites de e-commerce.

 

« On a l’impression que le gouvernement a fait un choix en faveur de la grande distribution au lieu de préférer le circuit traditionnel des produits de santé, que sont les pharmaciens d’officines. Ce choix sera le marqueur de la politique du gouvernement sur ce produit de première nécessité sanitaire pour le déconfinement », prédit David Abenhaim, Président du groupement Pharmabest.

 

Une politique de 2 poids 2 mesures incompréhensible au regard de l’impératif de santé ?

Le circuit de distribution des pharmacies est pourtant un circuit à part : les pharmacies sont des commerces garants de la sécurité sanitaire qu’il s’agisse des conditions d’approvisionnement, de stockage, de délivrance à la différence des autres circuits de distribution. Les pharmaciens sont à la fois des auxiliaires de santé, partie prenante du parcours de soin des français et en mesure de répondre aux questions de santé que se posent les français, de les conseiller et les instruire sur les protocoles médicaux. Chaque jour 6 millions de français poussent les portes des officines. C’est pourquoi ce choix d’autorisation à la grande distribution conduit de fait à une distorsion de concurrence et marque une défiance vis-à-vis des pharmacies  La question logistique n’est pas recevable : avec les répartiteurs, les 22 000 pharmacies françaises sont en mesure de stocker en sécurité tous les produits de santé, capable de faire des suivis de lots, et être approvisionnées 2 fois par jour.

 

« Les pharmaciens ont été capable de vacciner en deux mois, des centaines de milliers de français contre la grippe et ne seraient pas capables de distribuer des millions de masques. D’autant que le problème se poserait de la même façon pour les masques alternatifs. C’est une blague ! » s’insurge David Abenhaim.

 

Un appel solennel

Le groupement lance un appel pour faire cesser ce flou délétère qui chaque jour prive les pharmaciens de la possibilité de reconstituer des stocks leur permettant de vendre les masques chirurgicaux à compter du 11 mai.

« Monsieur le ministre, assez de tergiversation, prenez enfin le décret que nous attendons et autorisez la vente des masques chirurgicaux en officine. Permettez- nous de faire notre métier ! » conclut David Abenhaim

 

 

A propos de PHARMABEST

Pharmabest s’est hissé en quatre ans parmi les tout premiers réseaux organisés de pharmacies en France. Il regroupe en janvier 2020, 90 des plus importantes pharmacies françaises et est présent sur l’ensemble de l’Hexagone en Corse, à la Martinique et en Guadeloupe. L’enseigne affiche un chiffre d’affaires de 780 millions d’euros en 2019. 2600 salariés dont 610 pharmaciens inscrits à l’ordre accueillent plus de 120 000 clients par jour dans le réseau, et servent environ 16 millions d’ordonnances. Pharmabest, c’est une enseigne qui innove au service des patients : avril 2017, lancement d’une carte de fidélité qui compte 700 000 abonnés et 70 marques – avril 2018, lancement de Pharmascience, la première marque propre du groupement 100% naturelle autour d’une gamme de compléments alimentaires et d’huiles essentielles – juin 2018 lancement du premier service de pré-dépistage du mélanome en pharmacie – janvier 2019, lancement du site internet national www.pharmabest.com – novembre 2019, lancement du Click & Collect.

Pharmabest c’est une marque forte, déclinée en magasin, sur internet, dans une application et avec un magazine mensuel distribué à 500 000 exemplaires. Le groupement est une SA dont les associés sont les pharmaciens. Elle a pour Président le Dr David Abenhaim, associé de la pharmacie Pharmabest Prado-Mermoz à Marseille, et pour Directeur Général, Alain Styl.

Contact presse

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Marie-Céline Terré – Manon Vautier – 06 09 47 47 45 / 07 72 21 56 48 –

Les pratiques addictives des français aggravées depuis le début du confinement

5,5 millions de Français consomment plus d’alcool

50% des Français augmentent leur temps sur les écrans

27% des fumeurs fument plus

19% des Français mangent avec excès encore plus que d’habitude

42% des actifs s’inquiètent pour leur avenir professionnel

 

Paris le 22 avril 2020 – Alors que des millions de Français sont confinés depuis le 17 mars, et que le Premier ministre recommandait en début de semaine de poursuivre le télétravail, GAE Conseil (cabinet spécialiste de la prévention des conduites addictives en milieux professionnels) dévoile ce matin les résultats d’un sondage exclusif ODOXA. Les conditions matérielles d’une consommation excessive de produits psychoactifs et une augmentation des pratiques addic­tives comportementales sont en effet réunies dans un environnement privé qui est réquisitionné pour le travail, c’est pourquoi GAE Conseil a souhaité alerter les entreprises sur la situation qui ne manquera pas d’avoir des conséquences importantes à la sortie du confinement. De la surconsommation des écrans, à celle de l’alcool en passant par la consommation d’autres produits psychoactifs (tabac, cannabis, médicaments) ou encore de nourriture, l’enquête établit un panorama complet des comportements des français en matière d’addiction. Entre inquiétude face à l’épidémie, crainte d’un avenir sombre, proximité dans les foyers, sentiment de solitude ou encore difficultés à s’occuper les français sont 5,5 millions à déclarer avoir augmenté leur consommation d’alcool, plus de 50% à augmenter leur temps d’utilisation des écrans,  et enfin 27% à fumer plus.

« Dans ce contexte où le télétravail devient la règle impérative pour tous les postes de travail qui le permettent, il est urgent de rappeler aux entreprises leurs responsabilités à l’égard des télétravailleurs en matière de prévention des risques, et en particulier en matière de gestion des conduites addictives. Les entreprises doivent vraiment se mobiliser sur la question de leurs obligations de santé sécurité et de risques d’aggravation des conduites addictives de leurs salariés en télétravail sous peine d’une explosion des contentieux en sortie de confinement sans parler du gouffre financier pour la sécurité sociale » déclare Alexis PESCHARD, addictologue et président de GAE Conseil

Les Français boivent, mangent et fument plus

Le succès des « apéro-visio » relayé dans les médias laissait classiquement à penser que la consommation d’alcool allait exploser durant cette période de confinement. Résultat, si en pourcentage la proportion parait faible, le nombre de français ayant augmenté leur consommation d’alcool, est très inquiétant puisqu’ils sont 5,5 millions à boire davantage depuis le début du confinement. S’ils sont licites (sur prescription), les somnifères, anxiolytiques et antidépresseurs peuvent provoquer des addictions. Et là encore, en période de confinement, les Français ont tendance à augmenter les doses, puisqu’ils sont 22% dans ce cas. Sur le front du tabac, le confinement n’est pas non plus sans conséquence puisque 27% des fumeurs ont augmenté leur consommation. Enfin, classiquement la nourriture identifiée depuis longtemps comme manière de combler des manques, poursuit sur sa lancée avec le confinement puisque 27% des Français déclarent manger plus souvent avec excès que d’habitude.

Les Français surconsomment les écrans

Assignés à résidence, les Français ont dû renoncer à leurs loisirs extérieurs et comblent le manque en surconsommant les écrans. Ainsi, 49% des Français se rendant sur les réseaux sociaux en temps normal confient les consulter davantage depuis un mois. Ils ne sont que 5% à s’y rendre moins qu’en temps normal, soit un solde inquiétant de +44.

Les séries font aussi office de passe-temps. Bien évidemment, elles ne sont problématiques que dans certains cas : le fameux « binge watching ». Mais là encore, ce comportement explose ces dernières semaines avec 48% des Français déjà « accros » aux séries affirmant qu’ils ont, plus que d’habitude, tendance à regarder plusieurs épisodes à la suite. Enfin, les Français s’adonnent aussi massivement aux jeux-vidéo depuis un mois. 43% des « gamers » disent jouer davantage contre seulement 4% ayant diminué leur pratique. Enfin le visionnage de contenus pornographiques est plus important que d’habitude pour 19% des adeptes.

Solitude, inquiétude et perte de repères au 1er rang des raisons invoquées

Au même titre que l’angoisse ou les psycho-traumatismes, l’ennui peut engendrer des pratiques addictives et le moins que l’on puisse dire, est que le confinement lui fait la part belle puisque 60% des Français justifient ainsi leurs comportements addictifs. Ils déclarent que la perte de leurs repères et habitudes (55%) explique l’augmentation de leurs comportements pendant cette période. Enfin ils sont 42% à imputer à l’inquiétude sur leur avenir professionnel à l’aggravation de leurs comportements addictifs.

Quels sont les acteurs plébiscités par les français ?

Les professionnels (83%) et autorités de santé (72%) ainsi que les médias (64%) jouent leur rôle aux yeux des Français, mais c’est nettement moins le cas du gouvernement (53%) et des employeurs (49%). Concernant les employeurs les français sont 50% des actifs à indiquer que le leur n’a pas du tout agit pour lutter contre les addictions. Enfin, les assurances et mutuelles de santé sont pointées du doigt par 47% des Français qui déclarent qu’elles n’agissent pas du tout. Elles sont pourtant attendues sur le sujet puisque 71% de nos concitoyens considèrent que mettre à disposition une ligne d’écoute et des conseils spécialisés en addictologie doit faire partie de leurs missions.

 

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GAE Conseil, l’acteur de référence de la prévention des pratiques addictives au travail

Fondé en 2014, GAE Conseil est un cabinet de conseil indépendant spécialiste de la prévention des pratiques addictives en milieux professionnels (produits psychoactifs et addictions comportementales). Autour des associés du cabinet et des responsables des différents pôles d’expertises (Pôle Audit et Conseil, Pôle Formation, Pôle d’Aide aux salariés en difficultés) les équipes de GAE Conseil accompagnent les entreprises privées et publiques de toutes tailles et de tous secteurs d’activités en prévention primaire, secondaire et tertiaire afin de construire un projet ambitieux de santé-sécurité, de qualité de vie au travail et de RSE. GAE Conseil intervient sur l’ensemble du territoire national et en Europe auprès de ses clients en favorisant des implantations régionales dans un souci de proximité avec les entreprises accompagnées. GAE Conseil est implanté à : Paris, Strasbourg, Lyon, Marseille, Bordeaux et Angers.

 

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La santé psychologique des salariés français est largement atteinte après plusieurs semaines de confinement

Communiqué de presse

 

SANTE PSYCHOLOGIQUE DES SALARIES ET CONFINEMENT

 

44% des salariés sont en situation de détresse psychologique

¼ présente un risque de dépression nécessitant un traitement,

¼ d’entre eux déclarent que leur motivation professionnelle s’est dégradée

79% des salariés plébiscitent le soutien de leurs collègues et 70% celui de leur N+1

Paris le 20 avril 2020 – À l’heure où l’on parle de remobilisation du tissu économique et alors que de nombreuses études établissent un lien clair entre confinement, crise sanitaire et santé mentale, Empreinte Humaine (spécialiste en prévention des risques psychosociaux et en qualité de vie au travail) a souhaité placer la situation des salariés en période de confinement au cœur du débat. Afin d’alerter l’opinion et de sensibiliser les entreprises à la sortie de crise, le cabinet dévoile les résultats de la 1ère vague d’un baromètre exclusif Opinion Way pour Empreinte Humaine relatif à la santé psychologique des salariés. Quelles sont leurs conditions de confinement ? Que pensent-ils des mesures mises en place par leur entreprise ? Se sentent-ils soutenus ? Quel est l’état de leur bien-être ou de leur détresse psychologique ? Que peuvent faire les entreprises pour accompagner efficacement leurs salariés ? Font- elles ce qu’il faut pour protéger la santé psychologique de leurs salariés ? Autant d’indicateurs que le baromètre permettra de surveiller en plusieurs vagues (toutes les semaines) jusqu’au déconfinement. Le constat est sans appel. Après quelques semaines de confinement et de télétravail, le bien-être psychologique des salariés s’est largement dégradé en perdant 10 point par rapport à 2016 (Enquête Eurofound 2016), 44% des salariés sont en situation de détresse psychologique  et ¼ présente un risque de dépression nécessitant un accompagnement. Revue de détail et analyse.

« Via nos lignes d’écoute psychologique et webinaires, nos équipes ont constaté une augmentation de la détresse psychologique que nous avons voulu évaluer avec cette étude. Ces résultats sont très préoccupants et montrent l’urgence d’agir. Nous en appelons à une véritable prise de conscience des pouvoirs publics et des entreprises. La crise sanitaire a pris de court toute la société, les entreprises y compris. Mais elle n’exonère pas de notre responsabilité en tant qu’employeur en matière de protection de la santé de leurs salariés. Après les gestes barrières, il convient de mettre en place des actions pour la sécurité psychologique » déclarent Christophe NGUYEN, psychologue du travail et président d’Empreinte Humaine, et Jean-Pierre BRUN, co-fondateur d’Empreinte Humaine et expert conseil.

Les salariés français très atteints par le confinement

44% des salariés présentent de la détresse psychologique (27% modérée etantichambre de la détresse élevée. Il faut absolument surveiller l’évolution de ces taux » commente Jean- Pierre BRUN.

Charge mentale alourdie et cumul des rôles obligent, les femmes sont plus impactées par le confinement puisqu’elles sont 22% à être en détresse élevée contre 14% pour les hommes.

Enfin les managers sont particulièrement exposés, puisque 20% d’entre eux vivent une détresse psychologique élevée. « Les managers sont un pivot central dans l’entreprise. Il faut prendre soin d’eux mais surtout leur donner les outils pour prendre soin de leurs collaborateurs » poursuit Christophe NGUYEN.

Les conditions de travail ont un impact majeur sur la santé psychologique des salariés

Seulement 45% d’entre eux peuvent s’isoler toute la journée pour travailler. 60% travaillent dans leur salon, 1/4 des salariés évoquent travailler plutôt dans une pièce fermée mais initialement n’étant pas dédiée à y travailler (chambre, salle de jeux, etc.). Etre confiné dans un logement de moins de 40 m2 est un facteur de risque important puisque 24,6% de ces personnes sont dans une détresse psychologique élevée. « Le télétravail n’est pas en soi un facteur de risque, ce sont les conditions dans lesquelles il s’effectue qui présentent des facteurs aggravants pour les salariés » précise Jean-Pierre BRUN.

Enfin, contrairement à une idée reçue, les personnes confinées en couple (20%) ou avec un enfant (22%) vivent une détresse élevée plus importante que les autres (rappel : 18%). La question de l’équilibre des vies en situation de confinement est devenu un facteur de risque.

Le chômage partiel ou total des actifs : un facteur anxiogène

Le chômage apparait bien entendu comme un facteur de risque puisque 1/5 des répondants au chômage technique partiel présentent une détresse psychologique élevée. Cette proportion monte à ¼ pour les salariés au chômage technique total.

La performance ressentie et la motivation des salariés régressent

Une vigilance s’impose sur le suivi de la motivation professionnelle qui s’est détériorée pour 1/4 des salariés (26%) depuis le début du confinement. Cette détérioration est de plus grande ampleur chez les femmes (30%), les salariés d’IDF (31%), et pour les salariés confinés avec un ou plusieurs autres proches (32%). Enfin, les personnes présentant une détresse élevée considèrent que leur performance s’est dégradée de 50%. « La santé psychologique, mais aussi la performance déclarée et la motivation se dégradent avec la durée du confinement. La question de du lien entre performance et bien-être est encore plus d’actualité dans ce contexte. Nous allons réaliser d’autres sondages dans les prochaines semaines pour suivre les évolutions » commente Christophe NGUYEN.

Les efforts des entreprises salués par les salariés…

7 salariés sur 10 considèrent que l’entreprise fait son maximum pour aider les salariés et 8/10 ont confiance envers leurs collègues pour les accompagner. Lorsqu’on les interroge dans le détail, sur le soutien qu’ils estiment recevoir des différents acteurs de l’entreprise, les salariés plébiscitent principalement celui de leurs collègues (79%), puis de leur N+1 (70%). Viennent ensuite la direction de l’entreprise (67%), la DRH (59%). Enfin 22,6% d’entre eux disent que leur entreprise n’a mis aucune mesure en place. Et à peine 15,6% des répondants disent que leur entreprise affiche les mesures sanitaires de base du gouvernement. « Même si le COVID19 est exogène, l’entreprise a des moyens de protection psychologique. La durée du confinement est en lui-même un facteur de stress, il reste un mois au moins, les actions doivent se mettre en œuvre dès maintenant » souligne Jean-Pierre BRUN.

 

…Mais elles n’en font pas assez en matière de sécurité psychologique

Les salariés sont aujourd’hui partagés quant à l’investissement de leur entreprise dans la santé psychologique et la prévention des risques psycho-sociaux de ses employés. Ainsi, seulement 1/3 d’entre eux sont d’accord pour dire qu’ils sont bien informés sur ces risques, que leur direction montre son engagement dans ce domaine et le considère aussi important que la productivité, ou encore que la prévention du stress implique tous les niveaux hiérarchiques de leur organisation.

Les personnes vivent moins de détresse psychologique élevée si elles se sentent soutenues par leur direction (16% vs 21%), la DRH (16% vs 20%), leurs collègues (16% vs 25%) ou confiance envers leur direction (17 vs 21%) et manager (15,5 vs 25%). Ces marques de soutien sont une puissante protection de la détresse psychologique. Toutefois, elles ne sont pas suffisantes pour réduire totalement la détresse psychologique.

« Il est temps de dépasser les uniques numéros verts sans logique de prévention de fond ou les apéros virtuels qui ne sont pas suffisants au regard des enjeux de santé publique et de mettre en place de vrais programmes de santé psychologique des salariés et des managers impliquant en premier lieu l’engagement des comités de direction. La situation est inédite pour tout le monde, des solutions sont possibles, les principes de précaution doivent s’appliquer. La grande majorité des entreprises font preuve de soutien. Sur le plan des risques psychosociaux, il est urgent de développer une culture de sécurité psychologique. A l’heure où les entreprises se projettent dans le déconfinement, cette étape doit prendre en compte l’état psychologique des personnes pour réussir.» conclut Christophe NGUYEN.

  • Le bien-être psychologique correspond aux dimensions positives de la santé
  • La détresse psychologique chevauche à la fois des symptômes de dépression et d’épuisement professionnel. Lorsqu’elle n’est pas traitée elle risque entrainer des problèmes de santé plus graves, tels que diverses maladies psychosomatiques, l’hypertension artérielle, différents troubles anxieux, la dépression sévère et des troubles

Méthodologie de l’étude :

Le Baromètre « Impact de la crise sanitaire sur la santé psychologique des salariés » Opinion Way pour Empreinte Humaine, a été réalisé en ligne. Les interviews ont été faites du 31 mars au 8 avril 2020 auprès d’un échantillon de 2003 salariés représentatif et constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de secteurs d’activités, de nature d’employeur et de taille d’entreprises.

La mesure de la détresse psychologique se base sur un indicateur validé scientifiquement traduit en 25 langues dans des centaines de publications scientifiques. Il est un indicateur précoce d’atteinte à la santé mentale qui évalue la dépression et l’anxiété. Il s’agit d’un indicateur qui identifie, dans une population, les personnes qui sont plus à risque d’ être atteintes de troubles mentaux sérieux

Empreinte Humaine, un cabinet engagé pour la qualité de vie au travail

Créé en septembre 2012, le cabinet Empreinte Humaine est un des leaders de son secteur et rassemble des experts qui œuvrent à améliorer la qualité de vie au travail pour prévenir les risques psychosociaux. Couvrant les trois niveaux de prévention : primaire, secondaire et tertiaire, les interventions du cabinet visent à promouvoir trois domaines d’intervention :

  • Le premier domaine d’intervention est le bien-être des personnes qui comprend la prévention des risques psychosociaux et du stress au travail, la reconnaissance, la motivation et l’engagement.
  • Le second domaine se centre sur le bien-vivre des collaborateurs et des managers. Pour cela, les actions d’Empreinte Humaine portent sur le respect au travail, la gestion des conflits, le climat d’équipe et les relations
  • Le troisième domaine s’articule autour du bien-faire qui concentre les actions sur les processus de travail, la charge de travail, la clarté des rôles, la conduite des

Empreinte Humaine dispose de toute l’expertise nécessaire ainsi que d’un réseau de consultants opérationnels sur toute la France et dans plus de 20 pays à travers le monde pour accompagner les entreprises et organismes publics lors de leurs actions en matière de qualité de vie au travail. Parmi ses innovations, EH a développé HuCare© un programme de promotion de la santé individuelle pour ancrer et augmenter une culture de la sécurité psychologique dans les entreprises.

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Quand les pharmaciens d’officines soutiennent les soignants du CHU de Nantes et livrent 30 000 tubes de crème pour soulager les mains des soignants

Une belle histoire de solidarité
#Solidarité #Covid-19 #Pharmaciens #CHUNantes

 

Paris, le 8 avril 2020 – Marion Chevrier, pharmacienne à Nantes a conscience de l’effet de l’utilisation intensive des gels et autres produits désinfectants sur les mains des soignants. Interpellée par les actions de Solidarités Nantes, l’association lui fait part des besoins des soignants sur le terrain face à cette problématique.

 

Elle prend attache directement avec un des pharmaciens en chef du CHU de Nantes et lui propose de lui donner des échantillons de crème pour les mains. Face à son enthousiasme, elle décide de mobiliser ses partenaires habituels, les laboratoires et récupère en 10 jours près de 30 000 échantillons ou petits formats.
Elle assurera elle-même la livraison le jeudi 9 avril directement à la pharmacie centrale de l’hôpital.
Fort du succès, la Grande Pharmacie de Paris, va élargir ce dispositif aux soignants du Groupe de cliniques privées nantaises, Elsan également auprès de SOS Médecin.
L’association locale, Solidarité Nantes fait le lien entre les commerçants et les soignants et malades met en place de nombreuses actions comme le dons de repas, la mise à disposition de fleurs, de tablettes, et désormais la collecte de crèmes hydratantes pour le personnel soignant.

Contacts :
Marion Chevrier, pharmacienne titulaire de la Grande Pharmacie de Paris-Pharmabest : 06.64.27.76.07

Amélie, Solidarités Nantes : solidarite.nantes@gmail.com

Feldman, Pharmacien Responsable Achat, approvisionnement, produits de santé, du CHU de Nantes

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Jeantet renforce ses compétences en droit public, droit de l’environnement et des énergies renouvelables avec l’arrivée d’Adrien Fourmon en qualité de Counsel.

Adrien Fourmon, ancien responsable juridique montages structurés, énergie, environnement, immobilier au sein de de la BPIfrance Financement rejoint le cabinet Jeantet en qualité de Counsel, afin de renforcer les activités Droit public, droit de l’environnement et des énergies renouvelables.

Précédemment responsable juridique à la direction du Financement de l’énergie, de l’environnement, et de l’immobilier chez BPIfrance, Adrien Fourmon a débuté sa carrière au sein de cabinets français et internationaux, avant d’intéger le cabinet Huglo-Lepage & Associés, pour y devenir l’un des associés et responsable du développement du secteur énergie et infrastructures.

Adrien Fourmon intervient principalemen auprès de banques, d’investisseurs, de développeurs, ainsi que de collectivités territoriales, d’établissements publics nationaux et locaux et de sociétés privées partenaires des personnes publiques en droit public économique et droit des affaires dans le secteur de l’énergie.

L’arrivée d’Adrien Foumon participe à la croissance actuelle du cabinet et particulièrement de son expertise dans le domaine de l’énergie, aujourd’hui composée d’une douzaine d’avocats, afin de couvrir l’ensemble des compétences nécesaires aux acteurs du marché en France ou à l’étranger.

 

 

À propos de Jeantet

Jeantet est l’un des principaux cabinets d’avocats d’affaires français indépendants, délivrant des services personnalisés et à forte valeur ajoutée, avec un attachement à l’éthique et aux valeurs humaines.
Conscients des évolutions économiques, technologiques, sectorielles et juridiques qui s’imposent à nos clients, nos avocats ont la capacité d’anticiper, de s’impliquer et d’imaginer des solutions fiables, pratiques et adaptées à leurs enjeux.
Ancré dans son marché grâce à de solides fondations, Jeantet associe une expertise juridique d’excellence, en conseil et en contentieux, à une culture entrepreneuriale, au service du succès des projets de ses clients.

Jeantet à Paris, Casablanca, Genève, Budapest, Kiev et Moscou compte plus de 120 avocats dont 24 associés.

plus : www.jeantet.fr

Contact presse :

  • Jeantet : Charlotte Verilhac – Tél : 01 45 05 80 08 – cverilhac@jeantet.fr
  • OZINFOS : Marie-Céline Terré/Manon Vautier – Tél : 01 42 85 47 31 / 07 72 21 56 48 – jeantet@ozinfos.com

 

Les entreprises doivent se mobiliser sur la question d’aggravation des conduites addictives de leurs salariés en télétravail.

Lettre ouverte aux entreprises

Alexis PESCHARD, addictologue, Président GAE CONSEIL

Jamila EL BERRY, Avocat, expert en santé et sécurité au travail

Le contexte inédit de crise sanitaire du Covid-19 exonère-t-il l’employeur de ses obligations de santé-sécurité ? Non ! Les responsabilités civile et pénale de l’employeur et du salarié en matière de protection la santé physique et psychique des collaborateurs dans un contexte de pandémie et de confinement obligatoire n’ont pas disparu et ne sont pas édulcorées !

L’employeur demeure toujours tenu à une obligation de sécurité de résultat à l’égard des salariés, pas uniquement sur la prévention de la propagation du COVID19, mais également pour tous les autres risques professionnels.

Dans ce contexte où le télétravail devient la règle impérative pour tous les postes de travail qui le permettent, il est urgent de rappeler aux entreprises leurs devoirs à l’égard des télétravailleurs en matière de prévention des risques, et en particulier en matière de gestion des conduites addictives.

En effet, l’isolement social, le stress et l’incertitude engendrés à la fois par le télétravail et le confinement dans un contexte de pandémie sont de sérieux facteurs de risques de conduites addictives chez des salariés déjà vulnérabilisés par la « guerre sanitaire ».

C’est pourquoi, nous appelons, en tant qu’experts de la santé au travail et de la prévention des addictions, à une mobilisation forte et rapide des entreprises pour une prévention adaptée des risques de pratiques addictives en période de confinement !

 

Télétravail et confinement : un risque de développement des pratiques addictives

Les conditions matérielles d’une consommation excessive de produits psychoactifs psychoactifs (alcool, cannabis, médicaments, tabac…) et une augmentation des pratiques addictives comportementales (cyberdépendances et jeux, achats compulsifs, troubles des comportements alimentaires, addictions sexuelles…) sont en effet réunies dans un environnement privé, nouvellement réquisitionné pour le travail. En effet les routines habituelles sont transformées, bousculées. Le télétravail massif et le confinement peuvent engendrer des sentiments d’isolement et d’ennui qui sont malheureusement deux terreaux très puissants de développement de pratiques addictives.

Ces pratiques addictives en période de confinement risquent d’engendrer également d’autres risques en chaîne : des accidents de travail, une augmentation / aggravation de troubles psychiques, des passages à l’acte sur soi ou sur autrui (tensions, agressions, harcèlement, passage à l’acte suicidaire etc.). La gestion de la crise sanitaire met en exergue des enjeux de santé-sécurité forts et inédits à l’échelle du pays pour les employeurs et directions des ressources humaines.

 

Quelle responsabilité et obligations pour l’employeur et le salarié ?  

La gravité de l’urgence de la crise sanitaire ne dispense ni l’employeur, ni le salarié de respecter le cadre réglementaire du télétravail en matière de prévention des risques et des pratiques addictives.

L’impréparation de la mise en œuvre opérationnelle du télétravail dans certaines entreprises risque de favoriser les situations pathogènes qui peuvent conduire à des drames. Quels sont les devoirs des salariés ? Comment manager à distance ses équipes dans un contexte de confinement « durable » ? Comment prévenir, identifier et accompagner à distance un collaborateur en difficulté ?

Ainsi, l’employeur doit s’assurer d’un cadre de travail, d’une organisation de travail et des moyens adaptés en conformité avec ses obligations légales. La singularité du contexte ne permettra vraisemblablement pas d’invoquer la force majeure pour en justifier le non-respect.

Il est toujours possible pour l’employeur de prendre les mesures nécessaires pour adapter le travail et prendre les mesures ad hoc dès lors qu’il est avisé d’une pratique addictive, et ce, nonobstant les déplacements restreints. Confinement n’est pas séquestration !

Les directives et instructions ministérielles plaidant pour un maintien de l’activité économique et de la surveillance médicale sont autant d’éléments qui devraient alerter les entreprises sur les obligations en matière de protection de la santé des télétravailleurs. Le contexte de pandémie pourra sans doute expliquer les gestions managériales improvisées, mais n’occultera pas les responsabilités de l’entreprise qui en découleront.

 

Pharmabest diffuse des messages de prévention qui incitent au #Confinement

Alors que l’état de pandémie a été déclarée par le gouvernement il y a moins de 10 jours, le groupement de pharmacies Pharmabest s’adresse depuis le 20 mars directement à ses clients pour diffuser des messages de santé publique et inciter au confinement. Il lance également le 24 mars, un programme d’activité physique à domicile pour inciter les français à rester chez eux tout en prenant soin de leur corps.

Parce qu’il accueille chaque jour plus de 120 000 français dans ses 90 officines, il est naturel que le groupement s’associe pleinement aux directives gouvernementales de protection des français contre le coronavirus.

Une série d’alertes relayant l’information sur les mesures de #Prévention

Les équipes officinales se mobilisent pour accompagner les patients dans l’acquisition des nouveaux réflexes et la réponse à leurs questions sur l’épidémie. En complément de ces conseils prodigués dans les officines, une campagne de sensibilisation a été lancée le 20 mars, depuis son site web et par l’envoi de plus de 770 000 emails plusieurs fois par semaine, à ses porteurs de carte de fidélité.

Pharmabest a envoyé une série de messages visant à relayer les mesures de sécurité sanitaire et les nouvelles dispositions en vigueur dans les pharmacies : #GestesBarrières, #Scan Ordonnance pour éviter la queue dans les pharmacies, possibilité de prolonger les prescriptions médicale, réponses aux questions sur l’épidémie, etc…

  • 4 films illustrent le propos

Un programme d’activité physique #RestezChezVous

Le programme propose sur plusieurs semaines, une série d’exercices à pratiquer chez soi pour garder la forme, le moral par une activité physique. Accessible chaque jour à 10h sur la page Facebook Pharmabest (https://www.facebook.com/GroupementPharmabest/) et en replay sur la chaine Youtube de l’enseigne. Ce programme conçu et animé par le coach sportif Jonathan qui exerce au CLAI à Paris, propose une minute 30 par jour de coaching pour s’initier à la pratique physique tout en restant confiné.

 

Au programme de la semaine 1 :

Lundi : présentation

Mardi : Squat

Mercredi : Fentes

Jeudi : Footing & Montées de genoux

Vendredi : Gainage

Samedi : Flexions de hanche

Dimanche : Circuit training

Un replay de la semaine est prévu le dimanche.

 

« Dans le cadre du confinement, les études le montre*, une activité sportive régulière permet de renforcer son système immunitaire et d’avoir une action positive sur son bien-être » déclare Alain Styl Directeur général du Groupement.

*Selon Samuel Vergès, chargé de recherche à l’Inserm, voir publication Inserm https://fr.calameo.com/read/005154450175bd3c7b714

 

<FIN>

 

A propos de PHARMABEST

Pharmabest est un des tous premiers réseaux organisés de pharmacies en France. Il regroupe en janvier 2020, 90 des plus importantes pharmacies françaises et est présent sur l’ensemble de l’Hexagone en Corse, à la Martinique et en Guadeloupe. L’enseigne affiche un chiffre d’affaires de 780 millions d’euros à fin 2019. 2600 salariés dont 610 pharmaciens inscrits à l’ordre accueillent plus de 120 000 clients par jour dans le réseau, et servent environ 16 millions d’ordonnances. Pharmabest, c’est une enseigne qui innove au service des patients : avril 2017, lancement d’une carte de fidélité qui compte 700 000 abonnés et 70 marques – avril 2018, lancement de Pharmascience, la première marque propre du groupement 100% naturelle autour d’une gamme de compléments alimentaires et d’huiles essentielles – juin 2018 lancement du premier service de pré-dépistage du mélanome en pharmacie – janvier 2019, lancement du site internet national www.pharmabest.com – novembre 2019, lancement du Click & Collect. Pharmabest c’est une marque forte, déclinée en magasin, sur internet, dans une application et avec un magazine mensuel distribué à 700 000 exemplaires. Le groupement est une SA dont les associés sont les pharmaciens. Elle a pour Président le Dr David Abenhaim, associé de la pharmacie Pharmabest Prado-Mermoz à Marseille, et pour Directeur Général, Alain Styl. www.pharmabest.com

Contacts médias

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Marie-Céline Terré / 06 09 47 47 45 – Manon Vautier / 07 72 21 56 48 / pharmabest@ozinfos.com

 

La 8ème édition du Printemps de l’Économie reportée à octobre 2020.

En raison de la crise sanitaire, la 8ème édition du Printemps de l’Économie qui devait se tenir du 24 au 27 mars 2020 à Paris au CNAM, à l’Université Paris Dauphine, au lycée Turgot et à la Mairie du 3ème arrondissement, est reportée à octobre 2020.

Les rassemblements de plus de 1000 personnes non indispensables à la continuité de la vie de la Nation sont d’ores et déjà interdits, et d’autres mesures plus drastiques sont envisagées, notamment pour le public des lycéens et étudiants. Compte tenu du nombre de participants prévus (déjà 9000 inscrits), le Printemps de l’Économie est concerné par ces mesures, de même que les lieux qui l’accueillent.

La présentation à la presse des résultats de l’étude exclusive OpinionWay1 pour le Printemps de l’économie destinée à comprendre et analyser le rapport des français aux conflits socio-économiques mondiaux, est maintenue le 24 mars à 8H45 dans les locaux d’Open Diplomacy au 141, avenue de Wagram 75017 Paris.

Plus que jamais, les citoyens ont besoin d’éclairages pluralistes et accessibles pour ne pas céder à la panique et se saisir des enjeux contemporains. Le Printemps de l’économie se tiendra donc à l’automne, sur ce thème en partie prémonitoire, « Guerres et paix / Quels combats pour un monde solidaire ? », avec un programme basé sur celui proposé en mars (www.printempsdeleco.fr), actualisé pour prendre en compte la période agitée que nous traversons.

Contact presse :

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Amine MOUSSAOUI et Marie-Céline TERRE

Tél : 01 42 85 47 32 – printempsdeleco@ozinfos.com