Procès France Telecom : La FIRPS rappelle que performance et santé au travail ne sont pas incompatibles

Alors que le délibéré du procès FRANCE TELECOM est attendu ce jour, la FIRPS (Fédération des Intervenants en Risques Psychosociaux) rappelle que la transformation des entreprises ne saurait justifier aucune atteinte à la santé de ceux qui y travaillent.

Quel que soit le verdict de la cour, le procès des anciens dirigeants de France Telecom a permis de rappeler une évidence : c’est avec les femmes et les hommes qui la composent que les entreprises doivent faire face à leurs difficultés.

Les méthodes consistant à « réduire le confort » jusqu’à faire démissionner des milliers de personnes conduisent ceux qui les mettent en œuvre au procès et sans doute à une condamnation.

Bien entendu, cela ne signifie pas qu’aucun changement ne soit possible dans les entreprises. Mais la préservation de la santé des salariés n’est pas une option. Dans toutes les circonstances, par temps calme ou lors des tempêtes, la prévention des risques psychosociaux est une obligation à laquelle l’employeur ne saurait déroger.

« Depuis 10 ans, nombre d’entreprises ont compris que c’est au contraire en « soignant le travail » qu’elles sont réellement en mesure de construire une performance solide » souligne François COCHET, Président de la FIRPS.

Cela passe par la mise en œuvre de mesures de prévention qui associent, sans les opposer, les différents niveaux de prévention : la prévention primaire qui évite la survenance des risques, la prévention secondaire qui aide les salariés à faire face aux tensions et aux difficultés qui ne peuvent pas toujours être évitées,  la prévention tertiaire qui limite les effets des situations où les autres formes de prévention ont été mises en échec.

L’état de l’art en matière de prévention, et pour soutenir les politiques de Qualité de Vie au Travail, a progressé mais beaucoup reste à faire.

AGENDA – 6èmes Recontres de la Mobilité Inclusive «Mobilités en transitions : quels choix de société ?

AGENDA

«Mobilités en transitions : quels choix de société ? »

 

6èmes Rencontres de la Mobilité Inclusive

Mercredi 5 février 2019 – Cité Internationale Universitaire de Paris

17, boulevard Jourdan, 75014 Paris

 

Paris, le XX décembre 2019 – Les 6èmes Rencontres de la Mobilité Inclusive se dérouleront le mercredi 5 février à la Cité Internationale universitaire de Paris, sur le thème Mobilités en transitions : quels choix de société ?. Cet événement annuel mobilise l’ensemble des acteurs et experts politiques présents sur les territoires afin d’échanger et de replacer la question des déplacements au croisement des enjeux sociaux, politiques, économiques et environnementaux de notre société. Cette rencontre se basera autour de témoignages, de présentations et de débats, permettant de décrypter les enjeux de ces transitions pour les territoires comme pour leurs habitants. La présentation des résultats de la recherche sur les jeunes en territoires ruraux permettra d’apporter un éclairage complémentaire et d’identifier les besoins de ces populations.

 

Ces Rencontres s’articuleront autour de trois points essentiels :

  • Les jeunes : comment se saisissent-ils des enjeux d’aujourd’hui pour construire le monde de demain ?
  • Les territoires ruraux : quelles politiques d’aménagement et d’innovation pour une société plus inclusive ?
  • Les perspectives : comment construire ensemble les mobilités de demain ? 

 

Edouard Hénaut, directeur général de Transdev France ;

Christophe Combe, directeur général de la Croix Rouge française ;

Cédric Szabo, directeur de l’Association des maires ruraux de France ;

Vincent Kaufmann, sociologue et analyste des mobilités

Interviendront pour animer cette journée d’échanges

 Enfin, de nombreux acteurs économiques et associatifs seront présents pour donner leur point de vue et les idées sur lesquelles avancer pour rendre la mobilité accessible à tous.

Programme détaillé et inscription : https://www.mobiliteinclusive.com/inscription-5-fevrier-2020/

 

A propos du Laboratoire de la Mobilité Inclusive

CONSTRUIRE UNE MOBILITE ACCESSIBLE A TOUS

La mobilité est un facteur clé d’insertion sociale et de développement économique. En France, 20% des personnes en âge de travailler rencontrent des difficultés de mobilité. Depuis sa création en 2013, le LMI soutient le développement d’une mobilité pour tous. Le Laboratoire se positionne comme un centre de ressources et d’expertises et comme un partenaire institutionnel, acteur incontournable du débat public. Il s’est donné pour mission de produire des données et des analyses permettant de mieux comprendre les obstacles à la mobilité ainsi que d’expérimenter et de proposer des solutions innovantes de l’apprentissage du déplacement, à sa réalisation.

www.mobiliteinclusive.com

Le Laboratoire se compose de 18 membres issus des sphères publiques et privées de la société, tous réunis autour de la volonté d’agir en faveur de la mobilité des publics les plus vulnérables : Ademe, AG2R La Mondiale, Apreva, Croix-Rouge française, Ecole d’urbanisme de Paris, FACE (Fondation Agir Contre l’Exclusion), FASTT (Fonds d’Action Sociale pour le Travail Temporaire), Keolis, fondation MACIF, fondation Michelin, Mob’in, Fondation PSA, Groupe La Poste, Pôle Emploi, Secours Catholique, SNCF, Total, Transdev.

 

Contacts presse : Agence Ozinfos : Sothany Tum – Manon Vautier / 01 42 85 47 30 – 07 72 21 56 48 / mobiliteinclusive@ozinfos.com

Mobilité des jeunes en territoire rural : l’exemple d’un village vosgien

A Thuillières, les jeunes dépendent de leurs parents pour se déplacer, mais ça n’est pas forcément qu’un problème. Dans une étude en cours réalisée pour le Laboratoire de la mobilité inclusive, deux chercheurs montrent comment la mobilité est vécue par des enfants, des jeunes et leurs parents, dans un village qui a perdu son école et tous ses services. Malgré la contrainte du « tout voiture », les habitants ne semblent pas prêts à renoncer à leurs habitudes, à moins peut-être d’être impliqués dans une démarche qui ne leur serait pas imposée de l’extérieur.

Réunissant des partenaires variés tels que l’Ademe, le Conseil national des missions locales, Pôle emploi ou encore des associations et fondations et des entreprises telles que Total et Transdev (1), le Laboratoire de la mobilité inclusive (LMI) a présenté le 29 novembre à la presse les premiers enseignements d’une étude qualitative sur la mobilité des jeunes en territoire rural. La recherche porte sur les enfants et jeunes de Thuillières (120 habitants en 2016) dans les Vosges. Elle est conduite par un sociologue, Alain Mergier, et un docteur en sciences de l’éducation, Gérard Hernja – ce dernier habitant le village. Alors qu’il ne reste qu’une vingtaine d’enfants et jeunes à Thuillières, les chercheurs mettent en avant l’impact de la fermeture de l’école sur la vie locale (« l’école ferme et tout le reste ferme aussi ») et sur l’attractivité du village pour de jeunes couples qui « rechignent à s’installer ».

Une mobilité dépendante de la voiture et des parents

L’étude est centrée sur la notion d’éducation à la mobilité dans un territoire rural, « lieu particulier » caractérisé par « l’absence de diversité dans les solutions transport mais aussi dans les métiers et les avenirs sur place ». « Six jeunes sur dix ont dû renoncer à une activité sociale, de loisir, à un emploi ou une formation en raison de difficultés liées aux déplacements », rappelle un rapport du Conseil d’orientation des politiques Jeunesse (COJ) de juillet 2019 consacré aux mobilités des jeunes. Un rapport qui mettait l’accent également sur le coût du transport – 18% du budget des jeunes de 18 à 30 ans – et sur les inégalités liées aux aides que les parents peuvent apporter, ou non, à leurs enfants.

A Thuillières, Gérard Hernja observe un dispositif de mobilité des plus jeunes qui repose largement sur la disponibilité des parents. En dehors du bus de ramassage scolaire qu’ils empruntent matin et soir, les enfants sont en effet véhiculés en voiture par leurs parents pour l’essentiel de leurs déplacements. Le chercheur décrit cette situation comme contraignante, mais plutôt bien vécue par les parents comme par les jeunes, comme un accompagnement progressif vers l’autonomie. Les enfants « font très tôt l’expérience de la mobilité » puisque l’école maternelle est à Vittel. Ils développent ensuite un cercle de relations sociales plus large que leur seul village et deviennent souvent internes dès le lycée à Mirecourt ou Epinal. A part ceux qui ont le projet de reprendre l’exploitation ou l’entreprise familiale, « les jeunes ont tous intégré l’idée que, à un moment ou un autre, ils devront partir », ajoute Gérard Hernja.

Penser les dispositifs multimodaux avec les habitants

Le chercheur habitant le village et père d’une jeune fille de onze ans se sent directement concerné par le rapport ambivalent à la mobilité qu’il observe à Thuillières. « On nous a rendus dépendants de la voiture et maintenant on nous dit ‘il faut rouler moins, vous êtes des pollueurs' », témoigne-t-il, se faisant l’écho d’expressions beaucoup entendues au moment de la crise des gilets jaunes. Gérard Hernja décrit ainsi une grande méfiance à Thuillières, voire une hostilité vis-à-vis de toute autorité publique, notamment de la communauté de communes ; seul le maire y échapperait. « Les personnes dans le village ne croient pas beaucoup aux solutions qu’on cherche à nous imposer de l’extérieur, telles que le covoiturage », poursuit-il. Et, lorsqu’on interroge les habitants sur leurs besoins, « de façon très paradoxale, ils ne savent pas répondre ». « Il y a eu des lignes de bus, mais personne ne les prenait », constate l’habitant-chercheur, avant d’estimer que la « revitalisation » du village passera d’abord par sa vie associative, avec notamment une association culturelle qui « ouvre le village vers l’extérieur ».

D’autres monographies de ce type devraient être réalisées, pour mettre en avant des phénomènes liés aux spécificités d’autres territoires. En attendant, le LMI a porté dans le cadre des assises de la mobilité et de la loi d’orientation sur les mobilités (LOM) des propositions sur l’apprentissage de la mobilité, avec la notion de « continuum éducatif » global intégrant les questions de sécurité routière et d’acquisition d’une « compétence mobilité » – propositions notamment détaillées dans le rapport du COJ.

Pour Valérie Dreyfus, déléguée générale du LMI, il importe plus globalement de s’intéresser prioritairement à la « capacité des populations à accéder aux offres ». Selon elle, si des dispositifs multimodaux « ont du mal à passer à l’échelle », c’est qu’ils sont rarement « pensés avec les habitants ». Sur les démarches visant les territoires ruraux (voir nos articles des 20 septembre et 21 novembre 2019) comme sur les mesures destinées à promouvoir une « mobilité solidaire » à l’article 6 de la LOM, Valérie Dreyfus plaide pour des démarches « qui partent du terrain et captent le ‘système D’ de chaque territoire », ou encore pour des projets de « mobilité inversée ». Le LMI tiendra ses 6es Rencontres de la mobilité inclusive le 5 février 2020, sur le thème de la mobilité dans les territoires ruraux.  

 

(1) Créé initialement par l’association Wimoov et Total, le Laboratoire de la mobilité inclusive compte aujourd’hui 18 partenaires (Wimoov n’en faisant plus partie) : l’Ademe, AG2R La Mondiale, le Réseau Apreva, la Croix-Rouge française, l’Ecole d’urbanisme de Paris, Face, Fastt, la fondation Macif, le groupe La Poste, Keolis, la fondation Michelin, Mob’in, Pôle emploi, la fondation PSA, le Secours catholique, Total, Transdev et la SNCF.

Par Caroline Megglé, journaliste Banque des Territoires

Article à retrouver ici 

Christophe Jacomin rejoint Jeantet avec une équipe de 3 collaborateurs

Paris, le 29 novembre 2019 – Christophe Jacomin rejoint le cabinet Jeantet en qualité d’associé avec son équipe afin de renforcer les activités bancaires et financières du cabinet tant en France qu’à l’international.

Précédemment associé du cabinet LPA-CGR (issu de la fusion de Lefèvre-Pelletier et Associés et CGR Legal) pendant 17 ans, Christophe Jacomin a développé une expertise particulièrement reconnue en matière de financements de projets d’infrastructures, d’énergies renouvelables, de matières premières, immobiliers, d’acquisition d’actifs d’une part et en droit bancaire et financier, d’autre part. En complément de son expertise technique, en qualité de membre du Directoire du cabinet LPA, il a, pendant plusieurs années, contribué à son développement international par l’ouverture de bureaux en Asie, en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient.

Christophe Jacomin a débuté sa carrière comme adjoint de Direction au Secrétariat Général de la Commission bancaire en charge de la supervision des grandes banques françaises avant d’intégrer le département Banque Finance du cabinet Gide, cabinet dans lequel il a évolué pour prendre en charge les activités bancaires et financières en Russie – CEI au bureau de Moscou.

Christophe Jacomin est un professionnel reconnu qui conseille des banques internationales, et autres institutions financières en matière de financements et de droit bancaire et financier.

Le recrutement de Christophe Jacomin et de son équipe conforte la volonté de Jeantet de se positionner comme acteur de premier plan en droit bancaire et financement en France et à l’international aux côtés de Martine Samuelian et Jean-François Adelle.

Christophe Jacomin déclare : « Le cabinet Jeantet, un des plus grands cabinets d’affaires indépendants français, aujourd’hui en plein développement en France et à l’étranger, constitue une plateforme d’excellence pour développer mes activités bancaires et financières ».

Martine Samuelian, associée au pôle Institutions et services financiers de Jeantet, déclare : « L’arrivée de Christophe Jacomin va permettre de renforcer l’offre de Jeantet en matière de financement à destination de nos clients habituels, des grandes banques et compagnies d’assurance, que nous conseillons depuis plus de trente ans en regulatory et contentieux judiciaires et disciplinaires devant les régulateurs européens et américains ». 

Jean-François Adelle, associé au pôle Banque – Finance : « Aujourd’hui le cabinet développe une expertise en matière d’ingénierie financière, financements (notamment adossés à des actifs) et contentieux financiers, le plus souvent avec une composante internationale pour une clientèle de banques, fonds et corporate. L’arrivée de Christophe Jacomin et son équipe nous permet de renforcer la plateforme de Jeantet en banque-finance et d’élargir nos compétences sur des financements sectoriels comme les énergies renouvelables. »

Karl Hepp de Sevelinges, managing partner de Jeantet, déclare : « Nous sommes très heureux d’accueillir Christophe Jacomin qui est un grand professionnel dans son domaine. L’arrivée de Christophe Jacomin et de son équipe vont permettre au cabinet Jeantet de renforcer son positionnement comme un acteur de premier plan en financement et en droit bancaire et financier en France et à l’international. « 

 Christophe Jacomin rejoint Jeantet avec trois collaborateurs.

Calixte Glotin : avocat aux barreaux de Paris depuis 2011 et de Luxembourg (Liste I) depuis 2016, Calixte a exercé au sein de cabinets français et luxembourgeois de renom tels que Elvinger Hoss Prussen à Luxembourg et Herbert Smith Freehills à Paris, développant ses expertises en financements complexes (senior, mezzanine, unitranche) et corporate. Calixte conseille les établissements de crédits, fonds d’investissements et emprunteurs en matière de financements d’acquisitions, de projets, d’actifs et crédits syndiqués. Son activité s’étend également au corporate et M&A : equity, debt crowdfunding et transmissions d’entreprises.

Lobna Issaïden : Lobna a débuté sa carrière au sein de sociétés de gestion de portefeuille (Amundi, La Banque Postale Asset Management, et Aviva Investors France) dans lesquelles elle a pu développer une expertise en droit financier, avant de pouvoir exercer également en matière de droit bancaire en cabinet d’avocats. Lobna a par ailleurs conseillé différents acteurs sur les conditions de fourniture de leurs prestations de services bancaires et financiers dans un contexte post-Brexit.

Cyprien Feilhès : auparavant chez Reed Smith LLP, Cyprien a également travaillé à la Banque Européenne de Reconstruction et de Développement à Londres, expériences au cours desquelles il a pu confirmer son expertise en financement dans un contexte international.

À propos de Jeantet

Jeantet est l’un des principaux cabinets d’avocats d’affaires français indépendants, délivrant des services personnalisés et à forte valeur ajoutée, avec un attachement à l’éthique et aux valeurs humaines.
Conscients des évolutions économiques, technologiques, sectorielles et juridiques qui s’imposent à nos clients, nos avocats ont la capacité d’anticiper, de s’impliquer et d’imaginer des solutions fiables, pratiques et adaptées à leurs enjeux.
Ancré dans son marché grâce à de solides fondations, Jeantet associe une expertise juridique d’excellence, en conseil et en contentieux, à une culture entrepreneuriale, au service du succès des projets de ses clients.

Jeantet, présent à Paris et aussi à Budapest, Casablanca, Genève, Kiev et Moscou, compte plus de 120 avocats dont 25 associés. Site : http://www.jeantet.fr

Contact presse :

  • OZINFOS : Marie-Céline Terré / Manon Vautier Tél : 01 42 85 47 30 / 07 72 21 56 48 jeantet@ozinfos.com

Les outils numériques professionnels (ONP) plébiscités par les DRH

  • 87% des DRH pensent que les ONP ont un effet positif sur la réactivité dans l’échange d’information
  • 85% des DRH pensent qu’ils ont un effet positif sur l’organisation du travail
  • 81% des DRH pensent qu’ils ont un effet positif sur la gestion des urgences
  • 59% des DRH pensent que le télétravail permis par les ONP, est l’action la plus efficace pour améliorer la qualité de vie au travail des salariés

 

Paris, le 28 novembre 2019 – Près de trois ans après la mise en place du droit à la déconnexion, le cabinet ELEAS, un des principaux acteurs du conseil en qualité de vie au travail et prévention des risques psychosociaux, fait le point sur l’impact des outils numériques sur le collectif de travail et révèle les résultats d’une enquête Opinionway inédite : « Face aux outils numériques professionnels (ONP), quels plans d’actions dans l’entreprise ? ». Une enquête qui montre que les ONP apportent plus aux entreprises qu’aux salariés.

« Les résultats de cette enquête traduisent une divergence de perception entre les DRH et les salariés que nous avions interrogé en 2018[1]. Si l’utilisation des ONP parait globalement utile et positive aux yeux des DRH, ces outils étaient pointés comme étant facteurs de fatigue et de stress par les salariés en 2018* » souligne Éric Goata, Directeur général délégué du cabinet ELEAS.

Un impact positif sur le contenu du travail

Le sujet des outils numériques professionnels (ONP) est aujourd’hui clairement identifié par les DRH comme un enjeu majeur, par l’impact que le développement de ces outils a pu avoir sur le contenu du travail des salariés de leurs entreprise. Ils identifient en particulier un impact positif de ces outils sur la réactivité dans l’échange d’information (87% impact positif), l’organisation du travail (85%), la gestion des urgences (81%) ou encore la diversité des tâches (80%). À noter que les DRH sont sur ces points beaucoup plus enthousiastes quant à cet impact positif des ONP que les salariés interrogés lors de l’enquête Eleas / OpinionWay en 2018, ce qui indique que les gains en productivité et efficacité permis par les ONP semblent bénéficier au premier chef aux entreprises plutôt qu’aux salariés.

Toutefois, des conséquences peu anticipées dans l’entreprise

Le développement des ONP et la révolution numérique qui l’a initiée paraissent cependant avoir été plus subis qu’organisés par les entreprises, puisque les DRH ne témoignent pas d’une prise en main très poussée des transformations du travail, liées à ces bouleversements. En effet, au-delà de la mise en place de formations génériques aux usages du numérique à destination des salariés (69% des DRH interrogés ont mis en place cette action dans leur entreprise) ou des managers (42% ont mis en place ce dispositif), de nombreux aspects de ce bouleversement des usages n’ont pas été pris en compte à la même hauteur, comme l’aménagement des espaces de travail (37%), la possibilité de télétravailler (28%), l’exemplarité managériale en matière de déconnexion (17%) ou même la simple obligation de laisser son ordinateur portable au bureau (9%).

Des manques qui recoupent les besoins exprimés par les DRH en la matière : 22% souhaitent voir mis en place le télétravail dans leur entreprise, 13% l’aménagement des espaces de travail, et 13% la formation des salariés aux nouveaux usages du numérique.

Des plans d’actions encore trop peu mis en place, et pourtant aux effets positifs

Pourtant, la mise en place de plans d’action concrets entraîne un net retour sur investissement sur la qualité de vie au travail des salariés : 96% des DRH ayant mis en place l’une de ces actions estiment qu’elles ont eu un impact positif sur ce point. Le télétravail est d’ailleurs la disposition entraînant la plus nette amélioration de la QVT d’après les DRH (59% de ceux l’ayant mis en place dans leur entreprise estiment que c’est « tout à fait le cas »). Les gains en termes de performance se font également sentir lorsque le sujet des ONP est pris à bras le corps par les entreprises : 39% des DRH déclarent que les actions mises en place améliorent l’efficacité des salariés, 31% qu’elles entraînent une meilleure connaissance et compréhension des ONP, et 31% qu’elles permettent une meilleure maîtrise de la charge de travail.

Une demande d’accompagnement des DRH

Face à cette nécessité d’une prise en compte des effets des ONP sur l’entreprise, les DRH sont en recherche d’accompagnement, en particulier sur trois sujets prioritaires : la maîtrise de la charge de travail (25%), la réduction du stress et de la fatigue des salariés (23%) et la montée en compétence des salariés (21%). Preuve que les impératifs de productivité coïncident selon eux avec l’amélioration de la qualité de vie au travail quotidienne des salariés.

Méthodologie de l’enquête conduite par Opinionway

Enquête réalisée du 30 septembre au 11 octobre 2019 auprès d’un échantillon de 253 DRH d’entreprises de 200 salariés et plus. OpinionWay a réalisé cette enquête en appliquant les procédures et règles de la norme ISO 20252.

A propos d’Éléas

Fondé en 2001, Éléas est un cabinet conseil spécialiste de la qualité de vie au travail et de la prévention des risques psychosociaux. Basés sur l’approche systémique, les dispositifs mis en œuvre par Éléas mobilisent l’ensemble des acteurs concernés autour des leviers et des forces de l’organisation (Direction générale, Direction des ressources humaines, management, CSE, IRP, médecine du travail…).

Éléas propose aux entreprises des démarches d’accompagnement sur-mesure et intervient dans cinq domaines principaux : les études et diagnostics, l’accompagnement des transformations et mutations, les dispositifs d’écoute et de soutien psychologique, la gestion des événements critiques, la formation et le coaching. L’équipe Éléas est constituée de 20 consultants et d’un réseau national de 160 experts certifiés spécialistes dans différents domaines : prévention des risques psychosociaux, sociologie des organisations, psychologie clinique, management des hommes, pédagogies innovantes, communication, relations et climats sociaux, ergonomie, médecine. Le cabinet intervient auprès de grandes entreprises privées et publiques, d’ETI, de PME, d’associations et de collectivités

Éléas bénéficie d’une habilitation IPRP (Intervenant en Prévention des Risques professionnels), de l’agrément du ministère du travail et d’une qualification OPQF (Office Professionnel de Qualification des Organismes de Formation). Pour plus d’informations : www.eleas.fr

Pour rappel, ELEAS a publié en juin 2014 et novembre 2015 deux grandes enquêtes sur les incivilités au travail. ELEAS a également publié 2 enquêtes sur les usages numériques en entreprise – en octobre 2016 Les usages et perceptions des outils numériques dans le cadre professionnel et en septembre 2017– Les Pratiques numériques des salariés pendant les congés.

Elles sont à télécharger depuis le site www.eleas.fr

Contacts Presse – Agence Ozinfos

Tel. : 01 42 85 47 30 – eleas@ozinfos.com  – Amine Moussaoui – 06 27 26 49 64 / Sothany Tum – 06 27 26 49 65.

 

[1] Enquête Eléas réalisée en 2018 auprès de salariés français

 

Invitation à la présentation de l’étude : « Territoire ruraux et mobilité des jeunes »

En préambule des 6èmes Rencontres de la Mobilité Inclusive qui se tiendront le 5 février 2020, à la Cité Internationale de Paris, le Laboratoire de la Mobilité Inclusive a le plaisir de vous convier à la présentation en avant-première de l’étude « JEUNES EN SITUATION PRECAIRE, TERRITOIRES RURAUX ET MOBILITÉ » menée par deux sociologues sur la question des jeunes au sein des territoires ruraux autour des questions suivantes:

  • Comment dans un territoire se développe le processus d’autonomisation des jeunes en relation avec les questions de mobilité ?

 

  • Sur quelle butée achoppe-t-il ?

 

  • Quels sont les mécanismes d’ajustement, de contournement ou d’invention qui sont à l’œuvre dans le développement nécessaire de la motilité (capacité de mobilité) ?

 

  • Quelles sont les vulnérabilités en termes d’inclusion qui résultent de cette situation d’autonomisation ? 

 

Valérie Dreyfus, déléguée générale du LMI,

et Gérard Hernja, docteur en Sciences de l’Education, co-auteur de l’étude, présenterons les premiers enseignements de cette étude.

 

le vendredi 29 novembre 2019, de 9 heures à 11 heures

au Laboratoire de la Mobilité Inclusive, 

Le Tank22 bis, rue des Taillandiers, Paris 11e

 

Merci de confirmer votre présence auprès de Manon Vautier et Sothany Tum

par mail à mobiliteinclusive@ozinfos.com ou par téléphone au 07 72 21 56 48