Covid-19 : les masques des supermarchés moins protecteurs que ceux des pharmacies ?

Les masques vendus en supermarchés sont-ils moins efficaces que ceux commercialisés par les pharmacies ? Oui si on en croit David Abenhaim, président du groupement Pharmabest, un réseau de 95 pharmacies. Il fustige la qualité des masques vendus dans les rayons des supermarchés.

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Les masques vendus en supermarchés protègent (un peu) moins bien que ceux des pharmacies

« Il ne faut pas que le masque devienne le cheval de Troie de la grande distribution », s’alarme David Abenhaim, président du groupement Pharmabest, un réseau de 95 pharmacies qui emploie en France 2 700 salariés. Le pharmacien est inquiet et dénonce la communication à outrance autour de la vente des masques chirurgicaux faite par les enseignes de supermarchés. « Dès le début de la crise, je dénonçais les campagnes de communication ou les masques donnés seulement aux possesseurs d’une carte de fidélité, comme Intermarché par exemple », explique-t-il à Business Insider France.

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Dans un monde chargé de tensions, les Français inquiets demandent plus de protection

#ECONOMIE  #CRISE  #PROTECTIONNISME  #EUROPE

  • Des Français inquiets (45% par le dérèglement climatique, 43% par l’avenir des retraites, 41% par les migrations, 38% par les épidémies)

  • Des Français favorables au protectionnisme pour 60% d’entre eux (en hausse de 9 points depuis février)

  • Des Français qui plébiscitent le niveau national comme niveau d’action le plus pertinent s’agissant d’éducation (65%), de protection sociale (64%) et de santé (60%)

  • Mais qui sont peu nombreux à le considérer comme efficace s’agissant de l’instabilité financière (21%) et du dérèglement climatique (21%)

  • Une demande d’une Union Européenne plus protectrice et offensive, qui doit revoir ses priorités : une politique industrielle au niveau de l’Union, un modèle social et un protectionnisme européen.

 

Paris le 13 octobre 2020 – Le Printemps de l’économie et l’INSEEC U dévoilent les résultats exclusifs de la seconde vague du sondage Opinionway « Les Français et les risques de conflit » (administré en septembre 2020), destiné à analyser le rapport des Français aux risques de conflits. Guerre économique, enjeux géopolitiques, mondialisation, protectionnisme, EuropeLes Français passent au crible les enjeux actuels et les combats à mener. Ils livrent une vision inquiète des perspectives économiques mondiales. Si le climat demeure leur préoccupation principale, la crise sanitaire et l’insécurité économique qui en résulte a rebattu l’ordre des enjeux, l’avenir des retraites, les migrations et les épidémies se plaçant désormais juste derrière. La préférence pour le protectionnisme devient nettement majoritaire (60%) pour les Français et le niveau national est celui qui est perçu comme le plus efficace pour les questions relatives à l’éducation, la protection sociale, la santé. Enfin la question du dérèglement climatique ne peut selon eux se régler, qu’à l’échelon mondial. L’UE n’est considérée comme l’échelon le plus efficace que pour lutter contre l’instabilité financière.

Des Français qui demeurent inquiets

Comme au Printemps 2020, à l’automne 2020, l’inquiétude domine sur les enjeux de société. Mais l’ordre des préoccupations a changé : si le dérèglement climatique reste le sujet qui inquiète le plus, l’avenir de retraites et les épidémies s’invitent dans le carré de tête aux côtés des migrations.

En matière de commerce international, les Français apparaissaient très partagés à l’égard du protectionnisme en février : une courte majorité y était favorable (51%) contre 46% qui préférait le libre-échange. Depuis, la crise sanitaire est passée par là. Le protectionnisme devient l’option préférée des Français (60% des personnes interrogées, contre 35% pour le libre-échange). Seuls les plus jeunes restent légèrement plus favorables au libre-échange qu’au protectionnisme, mais le libre-échange tombe sous la barre des 50% (49% pour les 18-24 ans et 25-34 ans) au lieu de 60% en février, soit une baisse de 11 points, bien plus que la moyenne des français !

« La demande de protection touche désormais toutes les tranches d’âge. Les moins de 35 ans préfèrent encore d’une courte tête le libre-échange, sans être majoritaire pour autant, mais le soutien au protectionnisme progresse fortement entre le printemps et l’automne. La crise sanitaire provoque des effets profonds sur l’image de la mondialisation, qui n’était pas perçue plus positivement par le passé mais n’apparaît plus comme inéluctable et nécessaire », commente Pierre-Pascal Boulanger, Président-fondateur du Printemps de l’économie.

Quels niveaux pertinents de l’action publique face à ces risques ?

Les niveaux d’action national et local sont considérés comme les plus efficaces sur la plupart des enjeux répertoriés, ce qui marque une défiance vis-à-vis des niveaux d’action européen et mondial.

Quelques exceptions notables : à l’automne, l’UE est désormais perçue comme le niveau le plus efficace pour lutter contre l’instabilité financière ; le niveau mondial est encore considéré comme plus efficace pour la régulation des multinationales et le dérèglement climatique.

Un nouvel agenda pour l’Europe ?

Les priorités de l’UE pour la prochaine décennie montrent une demande forte de protection, avec au premier plan la politique industrielle, le modèle social européen, le protectionnisme, mais aussi l’idée d’approfondir l’intégration européenne par des coopérations renforcées entre un petit nombre de pays. D’autres préoccupations passent au second plan, comme la politique de la concurrence et de l’innovation, la monnaie unique, et la demande de plus de souveraineté nationale.

« L’échelon national est plébiscité comme l’échelon le plus approprié pour faire face aux défis de demain, sauf pour quelques enjeux globaux où l’échelon mondial est préféré, comme le dérèglement climatique ou la régulation des multinationales. Entre les deux, l’UE peine à trouver sa place, même sur les sujets écologiques et malgré les orientations données par la nouvelle Commission, et à une exception notable : la lutte contre l’instabilité financière. Pour autant, si l’UE telle qu’elle est aujourd’hui n’est pas le niveau d’action le plus efficace pour les Français, tout ne semble pas perdu : ils attendent d’elle qu’elle réoriente ses priorités vers plus de protection et une politique plus agressive face aux défis mondiaux », souligne Rémi Jeannin, vice-président du Printemps de l’économie.

 

Des priorités différentes à l’échelon national et européen

Les Français estiment que le niveau national et local est le plus efficace pour les questions d’éducation (80%), d’emploi (79%) et de protection sociale (64%).

À l’échelle européenne, les chantiers prioritaires de la décennie à venir résident dans le développement d’une politique industrielle européenne afin qu’apparaissent des grandes entreprises européennes (28% des Français), l’affirmation du modèle social européen (27%) et la mise en œuvre d’un protectionnisme européen (25%), ce qui traduit une nette demande de protection adressée aux institutions européennes.

 

Méthodologie : L’étude « Les Français et les risques de conflits » pour le Printemps de l’économie et l’INSEEC U. a été réalisée en ligne du 23 au 24 septembre 2020 auprès d’un échantillon de 1019 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence.

 

A propos des Économiques et du Printemps de l’économie

Créé en 2013, par Pierre-Pascal Boulanger, Professeur d’économie au Lycée Turgot, le Printemps de l’Économie a pour ambition, autour d’une semaine de débats animés par des économistes et chercheurs en sciences sociales, des représentants d’institutions et de l’entreprise ou issus de l’entreprise, de proposer au grand public et particulièrement aux jeunes (étudiants, jeunes actifs) de réfléchir chaque année à un thème d’actualité d’un point de vue économique. L’ambition d’ouvrir la sphère éducative sur l’économie et d’œuvrer à la citoyenneté par une meilleure compréhension du monde permet à cet événement d’être soutenu par de nombreux partenaires institutionnels, scientifiques, associatifs et médiatiques (NSEEC U., Caisse des Dépôts et consignation, Banque de France Educfin, Académie de Paris, Université Paris-Dauphine, Xerfi,  Crédit Agricole, BRED, Natixis, La Banque Postale,  CNAM, France Stratégie, Ministère de l‘économie et des finances-Direction générale du trésor, École d’économie de Paris-PSE, IGPDE, Insee, La finance pour tous, APSES, Lycée Turgot, OFCE, Les Économistes Atterrés, CAE, CEPII, Centre d’Économie de la Sorbonne, EHESS,  LEDa, La Mairie Paris Centre, Les Gracques, Citéco, Open Diplomacy). Le Printemps de l’Économie est un événement organisé par l’association les Économiques, créée en 2010 et présidée par son fondateur Pierre-Pascal Boulanger, rejoint en 2015 par Rémi Jeannin, Professeur en classes préparatoires au Lycée Hector Berlioz à Vincennes. Il dispose d’un Conseil Scientifique rassemblant économistes et chercheurs en sciences sociales, représentants des médias et des entreprises et aussi d’un Conseil étudiant (une vingtaine d’étudiants issus d’établissements du supérieur : universités, écoles d’économie, écoles d’ingénieurs et écoles de commerce) qui veille à maintenir l’accessibilité et l’attractivité du programme proposé. http://www.printempsdeleco.fr/

Contacts médias

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Amine Moussaoui.  Tel : 06 27 26 49 64 & Sothany Tum. Tel: 06 27 26 49 65

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Pharmabest, en ordre de marche pour vacciner les français dès le 13 octobre 2020

 

 

Paris, le 12 octobre 2020 – A partir du 13 octobre débutera la campagne de vaccination de la grippe saisonnière 2020-2021. Après le succès rencontré lors de la précédente campagne qui avait ouvert à l’ensemble des pharmacies la possibilité de vacciner les patients munis d’un bon de l’assurance maladie*, les pharmaciens de Pharmabest sont à pied d’œuvre et disposent de près de 200 000 doses de vaccins pour affronter une demande dont ils estiment qu’elle sera 2 à 3 fois plus importante que l’an passé.

Le réseau Pharmabest, l’un des plus importants groupements d’officines qui traite chaque année plus de 16 millions d’ordonnances dans ses 91 pharmacies réparties sur l’ensemble du territoire, s’est mobilisé dès le mois de juin pour former ses équipes à réaliser cet acte médical dans les meilleures conditions d’accueil pour les français.

« Proposer ce service fait partie de notre vision du métier : Être acteur de la santé du quotidien de nos patients à travers des missions de santé publique de proximité » affirme David Abenhaim, président de Pharmabest.

Vacciner n’est pas un geste anodin : dans chacune des officines du groupement, les pharmaciens ont suivi une formation théorique et pratique. Un espace de confidentialité dédié a également été aménagé.

Lors de la précédente campagne, le groupement a pu vacciner 80 000 personnes il compte multiplier sa participation à la couverture vaccinale par 2,5 cette année. En appui des incitations des pouvoirs publics, des messages incitant à se faire vacciner seront diffusés dès le 13 octobre dans les officines et repris sur l’ensemble des médias du groupement (newsletter diffusée à 800 000 clients, réseaux sociaux, site internet et magazine).

« Nous avons à cœur de diffuser les messages de santé publique au plus près des Français, nos officines avec leur trafic journalier et la puissance de nos médias, contribuent à relayer les incitations à la prévention par des gestes simples comme la vaccination ou les gestes barrières pour toutes les épidémies virales » commente Alain Styl, directeur général du groupement

 

 

A propos de PHARMABEST

Pharmabest s’est hissé en quatre ans parmi les tout premiers réseaux organisés de pharmacies en France. Il regroupe en juin 2021, 91 des plus importantes pharmacies françaises et est présent sur l’ensemble de l’Hexagone en Corse, à la Martinique et en Guadeloupe. L’enseigne affiche un chiffre d’affaires de 840 millions d’euros en 2019. 2600 salariés dont 610 pharmaciens inscrits à l’ordre accueillent plus de 120 000 clients par jour dans le réseau, et servent environ 16 millions d’ordonnances. Pharmabest, c’est une enseigne qui innove au service des patients : avril 2017, lancement d’une carte de fidélité qui compte 800 000 abonnés et 70 marques – avril 2018, lancement de Pharmascience, la première marque propre du groupement 100% naturelle autour d’une gamme de compléments alimentaires et d’huiles essentielles – juin 2018 lancement du premier service de pré-dépistage du mélanome en pharmacie – janvier 2019, lancement du site internet national www.pharmabest.com – novembre 2019, lancement du Click & Collect.

Pharmabest c’est une marque forte, déclinée en magasin, sur internet, dans une application et avec un magazine mensuel distribué à 500 000 exemplaires. Le groupement est une SA dont les associés sont les pharmaciens. Elle a pour Président le Dr David Abenhaim, associé de la pharmacie Pharmabest Prado-Mermoz à Marseille, et pour Directeur Général, Alain Styl.

 

Contacts médias

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Marie-Céline Terré – Manon Vautier – 06 09 47 47 45 / 07 72 21 56 48 – pharmabest@ozinfos.com