Avec le reconfinement, une vague de burn-out déferle sur les managers

Détresse psychologique, sentiment de solitude, perte de motivation… Depuis le reconfinement, tous les indicateurs du mal-être au travail sont au rouge et en hausse, d’après une étude du cabinet Empreinte Humaine. De quoi craindre une déferlente d’absentéisme dans les prochains mois. Madame Figaro présente les résultats du baromètre de la santé psychologique des salariés en période de crise du cabinet Empreinte Humaine ICI

LA PANDÉMIE MINE LE MORAL DES SALARIÉS ET LEUR RAPPORT AU TRAVAIL

La 4ème vague du baromètre de la santé psychologique des salariés en période de crise sanitaire du cabinet Empreinte Humaine initié pendant le 1er confinement présente des résultats alarmants en ce qui concernant la santé des salariés  et des managers. Pierre Kupferman de BFM BUSINESS commente et analyse ces résultats ICI

La Pharmacie Principale de Bordeaux s’adapte confinement et propose la livraison à domicile, à vélo

Paris, le 19 novembre 2020 – Alors que la seconde vague de Covid-19 sévit en France et que le confinement est de mise, la Pharmacie Principale de Bordeaux, située 10 rue Sainte-Catherine, s’associe à l’association girondine spécialiste des déplacements zéro carbone « l’Atelier Remuménage » pour proposer un service de livraison à domicile des produits de parapharmacie pour les habitants de la ville de Bordeaux, gratuit la première semaine. Zoom sur cette initiative solidaire et éco-responsable.

 

Alors que les Bordelais, sont comme l’ensemble des français entravés dans leurs déplacements quotidiens, la Pharmacie Principale de Bordeaux, lance dès le 12 novembre 2020, un service de livraison des produits à domicile, au prix de 5,50 euros*.

Les clients de Bordeaux passent leur commande depuis le site et un coursier de « l’Atelier Remuménage » les apporte à domicile à vélo, assurant une empreinte carbone de la livraison de zéro.

L’objectif est simple : permettre aux clients qui ne peuvent pas se déplacer de continuer à se procurer les produits de parapharmacie (hygiène, bébé, diététique, soins du corps, dentaire…).

 

« Nos patients-clients sont toujours plus attentifs aux impacts carbones dans leur quotidien, notamment dans leurs déplacements. C’est pourquoi lorsque nous avons choisi de proposer ce service de livraison à domicile il nous a paru évident de se rapprocher d’un acteur local reconnu pour ses engagements éco-responsable » explique Alain Randazzo, titulaire de la pharmacie.

 

Un dispositif ultrasimple

Pour pouvoir bénéficier de ce service, les clients passent commande directement sur le site de la pharmacie, payent leur panier et choisissent le mode de livraison souhaité : retrait en pharmacie ou livraison à domicile (pour les habitants de Bordeaux). Le port est offert dès 65 € TTC d’achat (sinon la livraison est facturée 5,50 € TTC). Pour les clients des autres zones seul le retrait en pharmacie est toujours disponible et gratuit.

*coût de livraison standard, frais de port offerts à partir de 65 euros d’achat.

 

Focus la Pharmacie Principale de Bordeaux

10, rue Sainte-Catherine

33 000 Bordeaux

  • Ouvertures : du lundi au vendredi de 8H30 à 20h, le samedi et dimanche (hors jours fériés) de 9h à 20h.
  • Alain Randazzo est le pharmacien titulaire
  • Surface de 300 m2,
  • 1000 clients/jour, propose plusieurs milliers de références de produits de parapharmacie ainsi que des services de santé comme la vaccination antigrippale, la mesure de la pression artérielle, le dépistage de la Covid-19 via les tests TROD et tests antigéniques
  • Click&Collect en 2 heures en commandant via le site
  • La livraison à domicile avec l’Atelier Remuménage pour les clients de Bordeaux
  • Programme fidélité MyVery Best Card (15 604 adhérents pour la pharmacie).
  • https://pharmacie-principale-bordeaux.pharmabest.com/

 

Pour mémoire, Pharmabest est présent en Nouvelle-Aquitaine avec 5 pharmacies :

  • Pharmacie Principale – Bordeaux (33)
  • Pharmacie de l’Alouette – Pessac (33)
  • Pharmacie des 7 Cantons – Lons (64)
  • Pharmacie de l’Europe – La Rochelle (17)

 

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A propos de PHARMABEST

Pharmabest s’est hissé en quatre ans parmi les tout premiers réseaux organisés de pharmacies en France. Il regroupe en janvier 2020, 91 des plus importantes pharmacies françaises et est présent sur l’ensemble de l’Hexagone en Corse, à la Martinique et en Guadeloupe. L’enseigne affiche un chiffre d’affaires de 780 millions d’euros en 2019. 2600 salariés dont 610 pharmaciens inscrits à l’ordre accueillent plus de 120 000 clients par jour dans le réseau, et servent environ 16 millions d’ordonnances. Pharmabest, c’est une enseigne qui innove au service des patients : avril 2017, lancement d’une carte de fidélité qui compte 830 000 abonnés et 70 marques – avril 2018, lancement de Pharmascience, la première marque propre du groupement 100% naturelle autour d’une gamme de compléments alimentaires et d’huiles essentielles – juin 2018 lancement du premier service de pré-dépistage du mélanome en pharmacie – janvier 2019, lancement du site internet national www.pharmabest.com – novembre 2019, lancement du Click &Collect.

Pharmabest c’est une marque forte, déclinée en magasin, sur internet, dans une application et avec un magazine mensuel distribué à 500 000 exemplaires. Le groupement est une SA dont les associés sont les pharmaciens. Elle a pour Président le Dr David Abenhaim, associé de la pharmacie Pharmabest Prado-Mermoz à Marseille, et pour Directeur Général, Alain Styl.

Retrouvez toutes les informations du groupement sur Twitter en vous abonnant : @pharmabest_corp

 

 

Contacts presse

Agence Ozinfos

Marie-Céline Terré – Manon Vautier – 06 09 47 47 45 / 07 72 21 56 48 – pharmabest@ozinfos.com

 

Pharmabest, en ordre de marche pour tester les Français à grande échelle

 

Paris, le 18 novembre 2020 – Alors que le confinement se prolonge et que l’urgence est de dépister les personnes porteuses du virus pour qu’ils puissent se protéger et protéger leur entourage, les pharmaciens du groupement ont décidé de jouer un rôle décisif dans la lutte contre le Covid-19 et d’affirmer leur rôle d’acteur de santé de proximité en organisant les tests antigéniques à grande échelle dans leurs pharmacies.

 

L’arrivée des tests antigéniques en officine constitue une nouvelle étape dans la transformation du métier de pharmacien.

Après avoir lancé en juillet dernier le dépistage par test TROD, Pharmabest s’est mis en ordre de marche pour accompagner le mouvement de dépistage massif demandé par les pouvoirs publics.

La plupart des officines du groupement proposent ces dépistages, soit à l’intérieur des officines avec un parcours spécifique, soit à l’extérieur, par la mise en place de tentes installées à l’extérieur ou bien dans un local déporté à proximité de la pharmacie, lorsque c’est possible et autorisé par les municipalités et les ARS.

Dans tous les cas, des équipes de pharmaciens sont spécialement formées à ce geste technique et toutes les mesures de protections sont mises en œuvre pour assurer la sécurité des équipes officinales, des patients et autres clients qui fréquentent les pharmacies.

 

« Nos pharmaciens souhaitent se saisir de l’opportunité de jouer un rôle décisif dans la lutte contre la Covid-19 et d’affirmer leur rôle d’acteur de santé de proximité. C’est pourquoi nous avons choisi de nous inscrire pleinement dans la stratégie Dépister-Isoler-Tracer qui permet de réduire la contamination, et proposons dans toutes les régions où nous sommes présents, le dépistage de la Covid-19 avec les tests antigéniques. Nous sommes en mesure de tester 70 000 françaises et français par mois », déclare le Dr David Abenhaim, Président du Groupement Pharmabest, pharmacien titulaire de la pharmacie Prado-Mermoz à Marseille.

 

Le dispositif en chiffres

Pharmabest dispose de plusieurs centaines de milliers de tests de la marque suisse BioSynex (covid-19 AgBSS), et a, depuis le 4 novembre, déjà testé plus de 9 000 personnes…

Pharmabest prévoit d’être en mesure de tester près de 70 000 personnes par mois, soit plus d’une vingtainea de personnes par jour en moyenne.

 

Une gestion des déchets scrupuleuse.

Les déchets biologiques (écouvillon, tube d’extraction, cassette) produits lors de la réalisation de ces tests sont éliminés par la filière des déchets d’activités de soins à risques infectieux (DASRI). Les équipements de protection individuels (EPI) portés par les pharmaciens lors de ces tests sont réputés à faible contamination, et sont placés dans un sac plastique pour ordures ménagères dédié, opaque, disposant d’un système de fermeture fonctionnel et d’un volume adapté. Quand le sac est presque plein, il est fermé et placé dans un 2ème sac pour ordures ménagères de mêmes caractéristiques qui sera également fermé. Les déchets sont stockés durant 24 heures à température ambiante au lieu d’exercice du professionnel de santé avant leur élimination via les ordures ménagères.

 

Nous sommes à votre disposition pour organiser un reportage en officine et pour vous envoyer des photos des installations mises en place par les pharmaciens.

 

 

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A propos de PHARMABEST

Pharmabest s’est hissé en quatre ans parmi les tout premiers réseaux organisés de pharmacies en France. Il regroupe en janvier 2020, 90 des plus importantes pharmacies françaises et est présent sur l’ensemble de l’Hexagone en Corse, à la Martinique et en Guadeloupe. L’enseigne affiche un chiffre d’affaires de 780 millions d’euros en 2019. 2600 salariés dont 610 pharmaciens inscrits à l’ordre accueillent plus de 120 000 clients par jour dans le réseau, et servent environ 16 millions d’ordonnances. Pharmabest, c’est une enseigne qui innove au service des patients : avril 2017, lancement d’une carte de fidélité qui compte 700 000 abonnés et 70 marques – avril 2018, lancement de Pharmascience, la première marque propre du groupement 100% naturelle autour d’une gamme de compléments alimentaires et d’huiles essentielles – juin 2018 lancement du premier service de pré-dépistage du mélanome en pharmacie – janvier 2019, lancement du site internet national www.pharmabest.com – novembre 2019, lancement du Click & Collect.

Pharmabest c’est une marque forte, déclinée en magasin, sur internet, dans une application et avec un magazine mensuel distribué à 500 000 exemplaires. Le groupement est une SA dont les associés sont les pharmaciens. Elle a pour Président le Dr David Abenhaim, associé de la pharmacie Pharmabest Prado-Mermoz à Marseille, et pour Directeur Général, Alain Styl.

Retrouvez toutes les informations du groupement sur Twitter en vous abonnant : @pharmabest_corp

 

Contacts presse

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Marie-Céline Terré – Manon Vautier – 06 09 47 47 45 / 07 72 21 56 48 – pharmabest@ozinfos.com

La santé psychologique des salariés français très nettement dégradée après neuf mois de pandémie

Etat psychologique, Risques Psychosociaux,

& Epuisement des Salariés Français

4ème vague du baromètre :

49% des salariés sont en situation de détresse psychologique (+7) dont 18% en détresse élevée (+1)

35% des salariés sont en état d’épuisement émotionnel sévère

5% des salariés (soit environ 1 million de personnes) sont en burnout sévère

24% des salariés ont déjà pris un arrêt maladie à cause du stress (soit environ 5,5 millions de personnes)

Paris le 18 novembre 2020 – Alors que la crise sanitaire et économique liée à la COVID 19 a profondément impacté la vie des salariés Français dans toutes ses dimensions, Empreinte Humaine (spécialiste en prévention des risques psychosociaux et en qualité de vie au travail) publie la 4ème vague de son « Baromètre de la santé psychologique des salariés Français en période de crise » réalisé par OpinionWay. Initié pendant le 1er confinement ce baromètre démontre indiscutablement le caractère autant psychosocial qu’épidémiologique de la crise.

Cette 4ème vague entend suivre l’évolution des indicateurs liés à la détresse psychologique, à la croissance post traumatique, et à la résilience des salariés. Elle permet enfin d’aborder de nouveaux indicateurs tels que le risque de burnout. Une fois de plus les résultats de cette étude dressent un panorama inquiétant de la santé psychologique des salariés à la suite de neuf mois d’épidémie. Les indicateurs se dégradent.

Ainsi, leur détresse psychologique[1] culmine à 49% (+7 par rapport à mai 2020) dont 18% en détresse psychologique élevée (+1) et 35% d’entre eux sont en état d’épuisement émotionnel sévère et environ 1 000 000 de salariés sont en burnout[2] sévère (soit 5%). 24% déclarent avoir déjà pris un arrêt de travail à cause du stress ou de l’anxiété (74% de détresse psychologique) soit environ 5 500 000 salariés.

« Ces résultats sont extrêmement préoccupants et montrent l’urgence d’agir. La crise sanitaire a pris de court toute la société, les entreprises y compris. Après 9 mois de crise, le monde du travail est majoritairement épuisé qu’il s’agisse des salariés ou des managers, tous indiquent un état alarmant » déclarent Christophe NGUYEN, psychologue du travail et président d’Empreinte Humaine, et Jean-Pierre BRUN, co-fondateur d’Empreinte Humaine et expert conseil.

L’état des salariés est très préoccupant

Si le déconfinement avait permis une baisse du taux de détresse psychologique des salariés, celui-ci repart très nettement à la hausse. Ainsi 49% des salariés (+7 par rapport à mai 2020) sont en situation de détresse psychologique dont 18% en détresse psychologique élevée (+1). Taux également en hausse très nette pour la hiérarchie avec 58% de détresse psychologique pour les managers (+10) dont 25% de détresse élevée (+4) et 72% (+6) pour les managers de managers.

Faisant suite à 9 mois de pandémie, la fatigue émotionnelle s’installe et le burnout touche de façon importante les salariés et en particulier les managers. 35% des salariés sont en état d’épuisement émotionnel sévère et 5% sont en burnout sévère soit environ 1 000 000 de personnes. Les managers eux, sont deux fois plus en burnout sévère que les non-managers.  Enfin, 24% des salariés déclarent avoir déjà pris un arrêt de travail à cause du stress ou de l’anxiété soit environ 5 500 000 salariés et 36% ont peur de ne pas pouvoir faire face psychologiquement à cette crise.

Le soutien perçu par les salariés dans l’entreprise augmente

Parallèlement, les salariés estiment être soutenus en premier lieu par leur collègue à 83% (+4) le N+1 à 77% (-5) leur direction à 70% (+5), devant la DRH à 67% (+11) et la médecine du travail à 58% (+14).  Pourtant, seulement 32% des salariés perçoivent leur direction d’entreprise comme engagée sur le sujet de la santé psychologique au travail soit -13 points par rapport à mai 2020, ce qui est très insuffisant.

« 50 % des entreprises ont mis en place des politiques ou des plans d’action de prévention des risques psychosociaux, incivilités, violences ou harcèlement au travail. C’est très positif, les intentions sont présentes, reste à mettre en place d’autres actions plus efficaces sur la question des risques psychosociaux. Je crains que l’état mental des salariés se dégrade avec le temps si des mesures de fond ne sont pas mises en œuvre. » ajoute Christophe NGUYEN

Les actions des entreprises doivent être renforcées en matière de sécurité psychologique

  • 35% pensent que la santé psychologique des salariés est aussi importante que la productivité dans leur entreprise (-2)
  • 42% indiquent que dans leur entreprise, la prévention du stress implique tous les niveaux hiérarchiques de l’organisation (-1)
  • 32% estiment qu’il y a un bon niveau de communication/information en ce qui concerne les enjeux liés à leur santé psychologique (-7)

« Les entreprises, le management et les salariés doivent savoir ce qu’est un climat de sécurité psychologique si on veut minimiser les effets de cette crise sanitaire sur la santé mentale des salariés et leurs dirigeants. Des efforts doivent être faits, la sécurité psychologique est indispensable pour la santé des salariés, ce n’est pas un luxe. Elle s’appuie sur des valeurs d’entreprise et des actions claires au premier desquelles l’engagement des comités de direction des entreprises dont on constate malheureusement une grande baisse par rapport à nos derniers baromètres. Les pouvoirs publics commencent à parler du sujet de la santé mentale, c’est bien, il faut maintenant aider les entreprises à investir sur le sujet. » déplore Christophe NGUYEN

Le rapport au travail et l’engagement des salariés en baisse nette

42% des salariés indiquent que leur travail leur plait moins qu’avant, 35% considèrent que la crise leur a fait comprendre que ce qu’ils faisaient n’avait pas de sens et 36% ont perdu de la fierté à travailler pour leur entreprise / organisation. Enfin 49% restent dans leur entreprise faute de trouver mieux, ce taux s’élève à 60% chez les salariés en 100% télétravail.

A la faveur de cette crise, les salariés formulent clairement des attentes vis-à-vis de leur entreprise en matière de qualité de vie au travail :

  • 74% pensent que leur entreprise doit être encore plus attentive à son rôle en matière écologique et social
  • 59% sont plus exigeants envers leur employeur pour prendre en compte le bien-être de ses salariés
  • 52% savent mieux ce qu’ils attendent de leur entreprise en matière de bien-être psychologique
  • 52% ont besoin que leur entreprise les aide à mieux appréhender psychologiquement leur travail

« Ces résultats invitent à requestionner l’efficacité des politiques de prévention des risques psychosociaux des entreprises. Celles qui ont fait des démarches de fond s’en sortent mieux que les autres. Dans tous les cas, de nouvelles attentes se créent envers l’entreprise. La crise est un révélateur de nouveaux risques psychosociaux et attentes en matière de bien-être au travail voire même du travail en lui-même. Ces nouveaux risques doivent amener à de nouvelles mesures de prévention et d’accompagnement. » commente Christophe NGUYEN

« Les entreprises qui hésitent à investir dans le sujet risquent d’en payer le prix plus tard, les salariés ne veulent plus travailler dans des environnements de travail qui menacent leur santé psychologique. » ajoute Jean-Pierre BRUN

Impact du télétravail sur la santé psychologique des salariés

Si 70% des télétravailleurs se sentent plus efficaces qu’en présentiel, il est néanmoins incontestable que plus le télétravail est important plus la détresse psychologique des salariés augmente : 58% des salariés en 100% télétravail sont en détresse psychologique contre 53% des salariés en situation hybride (mêlant distanciel et présentiel) et des salariés en présentiel total (47%). De plus, 68% des salariés interrogés constatent des inégalités entre les télétravailleurs (taille de résidence, enfants ou non, aisance sur les outils numériques…), 41% des télétravailleurs se sentent isolés à cause du télétravail et 55% pensent qu’il nuit au sentiment collectif des équipes.

50% des télétravailleurs peinent à oublier le travail après la journée et à trouver du répit et 50% considèrent et que les webcams sont une forme d’intrusion dans leur vie personnelle.

« Sur la durée, le télétravail peut créer de la détresse psychologique. Un tiers des télétravailleurs sature du télétravail.» poursuit Christophe NGUYEN

Un nouveau risque psychosocial : les incivilités numériques

Sept personnes sur dix constatent que pendant les réunions à distance, les participants n’écoutent pas ou font autre chose et cinq personnes sur dix trouvent que les chats ou mails ont parfois un ton trop informel. « Il faut traiter le sujet à l’heure où le télétravail se développe et induit beaucoup plus d’usages des outils numériques » analyse Christophe NGUYEN

Depuis le début de cette crise, le télétravail est un défi pout les managers, pour 70% d’entre eux, le management en télétravail est plus difficile qu’en présentiel. Un télétravailleur sur deux estime que le management ne se préoccupe que du résultat avec la sensation de devenir des « machine à produire », qu’ils doivent davantage prouver leur efficacité qu’en présentiel, et font plus de reporting. 47% sentent que leur présence et connexion aux bons horaires sont contrôlées par les outils numériques (diode etc…). Tous ces sujets sont facteurs de risque pour la santé psychologique. En fin de compte, 77% pensent que le style de management de leur entreprise doit changer pour s’adapter au télétravail.

« Le présentéisme existe à distance aussi (reporting, contrôle…). La demande des salariés de faire évoluer le style de management se confrontent à de réelles difficultés organisationnelles et managériales. L’accompagnement de cette évolution ne se fera pas uniquement par la signature d’accord sociaux. Une évolution culturelle est nécessaire pour éviter les problèmes de santé psychologique » poursuit Christophe NGUYEN

Résilience psychologique et nouvelles attentes des salariés

La crise confirme qu’elle crée de la croissance post-traumatique et que par voie de conséquence les attentes et les investissements des salariés évoluent nettement : 61% des salariés font ainsi preuve de résilience[3] (+ 8). « Cette crise est longue et diffuse, elle engendrera inévitablement des changements mentaux majeurs afin de protéger l’intégrité psychologique des salariés. C’est un processus inhérent à tout traumatisme, et cette pandémie en comporte tous les ingrédients. Prendre en compte ces évolutions notables, ce qui n’est pas aisé, sont une des clefs de réussite de la gestion de crise. Nous proposons de partager les résultats et le suivi. »

Méthodologie de l’étude :

La 4ème vague du Baromètre « Impact de la crise sanitaire sur la santé psychologique des salariés » OpinionWay pour Empreinte Humaine, a été réalisé en ligne. Les interviews ont été faites du 19 au 28 octobre auprès d’un échantillon de 2004 salariés représentatif et constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de secteurs d’activités, de nature d’employeur et de taille d’entreprises.

a mesure de la détresse psychologique se base sur un indicateur validé scientifiquement traduit en 25 langues dans des centaines de publications scientifiques. Il est un indicateur précoce d’atteinte à la santé mentale qui évalue la dépression et l’anxiété. Il s’agit d’un indicateur qui identifie, dans une population, les personnes qui sont plus à risque d’être atteintes de troubles mentaux sérieux.  Le questionnaire utilisé pour mesurer la résilience est également un questionnaire validé et qui a fait l’objet de nombreuses publications internationales. Le questionnaire du burn-out est utilisé par 80% de la publication scientifique internationale

Empreinte Humaine, un cabinet engagé pour la qualité de vie au travail

Créé en septembre 2012, le cabinet Empreinte Humaine est un des leaders de son secteur et rassemble des experts qui œuvrent à améliorer la qualité de vie au travail pour prévenir les risques psychosociaux. Couvrant les trois niveaux de prévention : primaire, secondaire et tertiaire, les interventions du cabinet visent à promouvoir trois domaines d’intervention :

  • Le premier domaine d’intervention est le bien-être des personnes qui comprend la prévention des risques psychosociaux et du stress au travail, la reconnaissance, la motivation et l’engagement.
  • Le second domaine se centre sur le bien-vivre des collaborateurs et des managers. Pour cela, les actions d’Empreinte Humaine portent sur le respect au travail, la gestion des conflits, le climat d’équipe et les relations interpersonnelles.
  • Le troisième domaine s’articule autour du bien-faire qui concentre les actions sur les processus de travail, la charge de travail, la clarté des rôles, la conduite des changements.

Empreinte Humaine dispose de toute l’expertise nécessaire ainsi que d’un réseau de consultants opérationnels sur toute la France et dans plus de 20 pays à travers le monde pour accompagner les entreprises et organismes publics lors de leurs actions en matière de qualité de vie au travail. Parmi ses innovations, Empreinte Humaine a développé HuCare© un programme de promotion de la santé individuelle pour ancrer et augmenter une culture de la sécurité psychologique dans les entreprises et Klimat©, un outil numérique innovant permettant d’anticiper et agir collectivement et en continu sur la qualité de vie au travail.

Contacts presse

Agence Ozinfos

Sothany TUM / Amine MOUSSAOUI

06 27 26 49 64 – empreintehumaine@ozinfos.com

[1] La détresse psychologique chevauche à la fois des symptômes de dépression et d’épuisement. Lorsqu’elle n’est pas traitée elle risque d’entrainer des problèmes de santé plus graves, tels que diverses maladies psychosomatiques, l’hypertension artérielle, différents troubles anxieux, la dépression sévère et des troubles addictifs.

[2] Le burnout est défini ici comme un syndrome d’épuisement émotionnel, de dépersonnalisation (dissociation émotionnelle…) et de réduction de l’accomplissement personnel

[3] Transformations psychologiques pour protéger sa santé psychologique

Francis DEMOZ, nouveau Délégué général du Laboratoire de la Mobilité inclusive

Paris, le 17 novembre 2020 – Depuis le 2 novembre 2020, Francis DEMOZ est nommé Délégué général du Laboratoire de la Mobilité inclusive (Think Tank & Do Tank de la mobilité pour tous créé en 2013). Dans un contexte de crise sanitaire, économique et environnementale qui risque d’aggraver les inégalités des plus fragiles face à la mobilité, Francis DEMOZ entend poursuivre l’action engagée par le laboratoire tout en impulsant une dynamique stratégique nouvelle adaptée aux enjeux et aux défis à venir. Il succède à Valérie DREYFUSS.

« Avec la Loi d’orientation des mobilités (LOM), la mobilité pour tous est désormais au cœur des politiques publiques et des territoires, à la croisée de tous les enjeux qu’ils soient économiques, sociaux, environnementaux ou démocratiques. La crise sanitaire révèle chaque jour un peu plus combien les inégalités liées à la mobilité créent de nouvelles fractures. Si la mobilité est un fondement de notre société, elle reste un fondement très fragile ! Plus que jamais, le rôle du LMI est d’alerter et d’éclairer sur les transitions en cours, mais aussi, d’accompagner au quotidien celle et ceux (collectivités, citoyens, entreprises) qui souhaitent engager des dispositifs de mobilités plus inclusifs. » déclare Francis DEMOZ

Journaliste de formation, Francis DEMOZ est un expert des problématiques de mobilité. Il a notamment été rédacteur en chef de la revue technique et scientifique TEC Mobilité intelligente (2015-2020). En parallèle de sa carrière de journaliste, il accompagne en conseil, depuis une dizaine d’années, de grandes entreprises et institutions sur la question des mutations des mobilités. Il a publié aux éditions Nouveau Monde, « Les Défis du futur – regards croisés sur nos mutations industrielles » (2013) et « La voiture de demain- la révolution automobile a commencé ». (2010).

À propos du LMI

Depuis sa création en 2013, le LMI soutient le développement d’une mobilité pour tous et agit pour favoriser une mobilité plus inclusive. Il compte aujourd’hui 15 membres issus des sphères publiques, privées et de la société civile 1. Le LMI a pour mission de :

  • RASSEMBLER les acteurs concernés par le sujet, pour réfléchir et partager des expériences concrètes, dans une démarche de co-construction.
  • PRODUIRE ET FOURNIR des données et analyses objectives pour développer une meilleure compréhension du frein que peut représenter la mobilité.
  • VALORISER ET SOUTENIR des solutions de mobilité innovantes, des expérimentations locales et des dispositifs particuliers.
  • FAVORISER les conditions d’accès à une mobilité plus inclusive.

Le LMI a fortement contribué aux Assises nationales de la mobilité, apportant un éclairage pour des mobilités plus solidaires dans la loi d’orientation des mobilités.

Le laboratoire de la Mobilité inclusive (LMI) est une fondation abritée sous égide de la Fondation Agir Contre l’Exclusion (FACE).

Plus d’information sur : https://www.mobiliteinclusive.com et sur Twitter : @Tous_mobiles

[1] Fondation TOTAL, ADEME, Croix Rouge française, FASTT, Fondation MACIF, Fondation FACE, Fondation PSA, Groupe La Poste, Malakoff Humanis, Mob’In, Pôle Emploi, Réseau APREVA, Secours Catholique, SNCF, Transdev

Contact presse :

Agence Ozinfos                                                                                         

Amine MOUSSAOUI

Tel : 06 27 26 49 64

mobiliteinclusive@ozinfos.com