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#RÉNOVATION #EMPREINTEÉNERGITIQUE #SÉCURITÉ
Alors que la campagne électorale pour le renouvellement des exécutifs départementaux et régionaux est véritablement lancée, la question de l’état des établissements scolaires est au cœur des débats. Rénovation en urgence, construction massive, les candidats ont à cœur de proposer des solutions pour offrir aux collégiens et lycéens toujours plus nombreux comme pour les personnels qui y travaillent, des bâtiments et équipement annexes, sûrs, pratiques et qui répondent aux exigences de décarbonation.
Oxand, spécialiste de la gestion prédictive des bâtiments et des infrastructures #PredTech, alerte sur le coût exorbitant pour les générations futures et sur l’inefficience énergétique du non-pilotage de la maintenance des bâtiments et propose de changer d’approche : plutôt que de raisonner au « coup par coup », Oxand recommande d’adopter une logique de « parc ». En bref, « anticiper plutôt que de subir » la maintenance et les travaux afin de permettre aux collectivités territoriales de réduire le coût total de possession (fonctionnement et investissement sur le cycle de vie) de ce patrimoine.
Les collectivités territoriales, dans le contexte de la relance et de la rénovation énergétique des bâtiments, ont besoin de mieux connaitre leur patrimoine, d’adopter un référentiel de décision et de concevoir des trajectoires d’investissement efficaces. L’objectif est notamment d’être capable d’investir au bon endroit, au bon moment et à moindre coût. Les solutions prédictives permettent de piloter ces trajectoires d’investissement et de transition énergétique en étant efficace budgétairement et énergétiquement dans la durée.
Les bâtiments scolaires sont aujourd’hui « pris en étau » entre le vieillissement des infrastructures et les contraintes de gestion.
Les bâtiments scolaires se caractérisent par une forte densité d’usage et une maintenance trop corrective qui pèse pour 15 à 20% des budgets des collectivités. Les bâtiments sont donc en surexploitation. A titre illustratif, les lycéens sont 4 fois plus nombreux qu’il y a 40 ans avec en conséquence un nombre d’élèves par classe qui n’a cessé d’augmenter. 40% du parc immobilier pour le secondaire a été construit dans les années 70 et les investissements actuels restent insuffisants pour compenser ce vieillissement. Avec des budgets de fonctionnement de plus en plus contraints, chaque département, chaque région doit s’interroger sur le retour sur investissement de l’enveloppe pluriannuelle de travaux : connaître précisément l’état et la performance de son patrimoine, collecter et numériser les données utiles puis prioriser pour chaque établissement les campagnes de travaux. C’est un travail accessible et indispensable pour conduire une véritable politique de maintenance des bâtiments scolaires. Des logiciels disposant nativement de modèles prédictifs peuvent faciliter et objectiver la prise de décision en réduisant les risques et en s’appuyant sur des indicateurs partagés.
Cette approche par la gestion prédictive est révolutionnaire dans l’univers public : elle offre la possibilité de savoir comment les bâtiments vont évoluer, de ce fait où et quand intervenir en priorité pour éviter d’avoir à conduire des travaux en urgence, toujours extrêmement coûteux.
Il s’agit de changer de culture pour passer de la simple maintenance corrective avec un budget travaux qui croit sans cesse avec le vieillissement des bâtiments à une planification dynamique et réactive des investissements. La valeur créée est très importante : maîtrise des risques, baisse des coûts, trajectoire de réduction CO2, amélioration du confort et de l’image véhiculée par les bâtiments.
Sur la performance énergétique
Cette approche par les risques permet en outre de se lancer dans une politique objectivée de réduction des dépenses thermiques (30% du budget de collectivités est affecté à ces dépenses). Les estimations chiffrent la rénovation énergétique des bâtiments scolaires à 40 milliards d’€ d’investissement sur dix ans. Vu son ampleur, ce budget ne pourra pas être mobilisé à court terme par les collectivités. Tout en affirmant sur le moyen-long terme une trajectoire volontariste de rénovation, il faudra prioriser pour se conformer au décret tertiaire qui impose de disposer de trajectoires de réduction à l’horizon 2050 d’émission de CO2.
Des collectivités ont passé le cap
La Meuse, les Alpes-Maritimes, le Val-d’Oise mais aussi la Bourgogne-Franche-Comté.
Ce sont des collectivités très différentes mais qui ont le besoin commun d’anticiper plutôt que de subir la rénovation de leurs établissements scolaires. Ces acteurs ont souhaité avancer vite notamment pour préparer les nouvelles mandatures, dans une logique de digitalisation du pilotage de leur maintenance et leurs travaux.
Quelques chiffres
· 7 713 établissements scolaires en régions et départements (x3 en 40 ans)
· 3,43 millions de collégiens (x1,5 en 40 ans)
· 1,63 millions de lycéens (x4 en 40 ans)
· Les bâtiments scolaires représentent 50% des bâtiments des Régions et des Départements
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Focus IDF
· 16% du budget en IDF consacré à la rénovation des lycées
· 465 lycées publics à entretenir
· 422 M€ de budget rénovation pour la région contre 84 M€ pour la construction de lycées neufs (source BP)
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A propos d’Oxand –
Fondée en 2002, Oxand est le leader européen de la PredTech spécialisée dans la gestion prédictive et l’optimisation durable de la performance des actifs immobiliers et des infrastructures. La société, issue d’un essaimage stratégique d’EDF a constitué depuis près de 20 ans une base de données unique sur le vieillissement et les coûts de maintenance des bâtiments et des infrastructures à partir de laquelle elle simule le cycle de vie des bâtiments et des infrastructures privés et publics. Oxand permet aux gestionnaires de ces actifs de mieux les gérer et les rendre plus durables.
La société a déjà réalisé 3000 projets en Europe et possède 10 000 modèles prédictifs. Oxand a réalisé 14 M€ de chiffre d’affaires en 2020 et compte quatre-vingt collaborateurs, dont 2/3 de consultants métier, data scientists et experts en France, Suisse et aux Pays-Bas. Elle est dirigée par Rémy Jacquier. Plus sur www.oxand.fr
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