29 mars 2019 Marie-Céline Terré

Quatre femmes remarquables, emblématiques d’une nouvelle génération de dirigeantes

Février 2019 – Qu’elles soient dirigeantes associatives, médecins, avocates ou dirigeantes d’entreprise, les femmes occupent aujourd’hui le devant de la scène professionnelle. Pour autant, et alors que l’égalité « Homme Femmes » a été déclarée Grande cause du quinquennat, il est plus que jamais nécessaire de valoriser des « success-stories » de femmes. Focus sur le parcours de quatre femmes remarquables : Béatrice Sauvageot, Marie-Christine Jullion, Victoria Hutton, ou Catherine Saint Geniest.

                                                                                                 

Béatrice Sauvageot, la femme qui voulait faire de la dyslexie un enjeu de société

Orthophoniste, musicienne et compositrice, Béatrice Sauvageot a travaillé pendant plus de 12 ans à l’hôpital, avec une activité de recherches, en libéral et au sein de différentes missions de lutte contre l’illettrisme, l’exclusion, la réinsertion, l’insertion, l’apport des neurosciences auprès d’artistes professionnels et de sportifs de haut niveau. Elle exerce en cabinet et au sein de l’association Puissance Dys, un centre pédagogique et thérapeutique au sein duquel elle pratique sa propre méthode qu’elle a créée en 1992 avec la collaboration de Jean Métellus, docteur en neurologie et linguistique. En 2012, Béatrice Sauvageot découvre la 1ère langue neurologique et linguistique au monde : la « bilexie » qui révolutionne l’approche thérapeutique des troubles du langage écrit (TSLE). En 2019, fondatrice de l’association Puissance Dys, Béatrice Sauvageot a présenté DYSPLAY, une série d’applications mobiles pour démocratiser le dépistage de la dyslexie en France. DYSPLAY entend révolutionner grâce au numérique, l’approche des troubles Dys en permettant de les repérer plus simplement et plus massivement

 

Marie Christine Jullion, une femme engagée au service de la jeunesse en difficulté

Marie-Christine Jullion a créé en 2009, la première fondation abritée d’Apprentis d’Auteuil avec son mari (aujourd’hui décédé). « Sensibles à la détresse de la jeunesse en difficulté, nous avons décidé de nous engager pour cette cause de façon durable et structurée. Notre conviction ? Chaque enfant arrive sur terre avec un potentiel, à nous de l’aider à le découvrir et de l’accompagner dans l’accomplissement de soi-même pour devenir un adulte épanoui dans la sérénité, capable de transmettre les bonnes valeurs à son tour. » Depuis 2009, la fondation a financé 105 projets et accompagné plus de 4 000 enfants dans toute la France : ateliers d’éveil musical et artistique, activités sportives, vacances éducatives, jardins pédagogiques avec liens intergénérationnels, et de nombreux autres projets liés aux cinq sens pour « donner aux enfants l’envie d’avoir envie de faire… »

 

Catherine Saint Geniest une femme co-manager d’un cabinet d’avocat

Catherine Saint Geniest est avocate associée en charge de la pratique de droit immobilier et Co-Managing Partner de Jeantet depuis janvier 2019. Elle a pour mission de développer le pôle immobilier et d’accompagner l’équipe fusions et acquisitions pour les aspects immobiliers et l’audit juridique de ce type d’opérations ; Catherine Saint Geniest intervient principalement dans le cadre d’opérations de ventes d’immeubles, de restructurations de patrimoine immobilier et de baux complexes en matière transitionnelle et contentieuse. Catherine Saint Geniest est ancien membre du Conseil de l’Ordre du Barreau de Paris et chevalier de la Légion d’honneur.  Elle est enfin chargée de formation professionnelle des Barreaux de la cour d’appel de Paris (EFB)

 

Victoria Hutton, la femme qui soignait les enfants grave à l’équithérapie

Victoria Hutton a créé en 2017, la fondation « Chevaux porteur d’espérance » abritée par Apprentis d’Auteuil. « La Fondation Chevaux porteurs d’espérance permet à des enfants, adolescents et jeunes adultes en difficulté – y compris en situation de handicap -, de vivre une relation exceptionnelle de confiance avec un animal qui les fait rêver, le cheval. Au contact de cet animal symbole de liberté et de puissance, ils découvrent qu’ils peuvent se faire confiance, apprennent le respect mutuel, le désir d’aider les autres, tout en respectant la liberté d’autrui, symbolisée par celle du cheval ». Tous les projets financés entre septembre 2017 et l’été 2018 ont bénéficié à des enfants et adolescents suivis, scolarisés et accueillis dans des établissements gérés par Apprentis d’Auteuil.

 

Contact média

Amine MOUSSAOUI

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