Les Français plébiscitent les pharmaciens d’officine comme professionnels de santé de proximité

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  • 82% désignent les pharmacies comme acteurs de confiance pour vendre des masques contre seulement 9% pour la grande distribution
  • 58% désignent la capacité à filtrer les particules comme le principal critère d’achat d’un masque contre 16% seulement s’agissant du prix
  • 94% trouvent qu’un espace spécifiquement dédié au covid-19 comprenant des tests, des masques, du gel hydro-alcoolique avec la présence d’un ou plusieurs pharmaciens pour du conseil aux patients est une très bonne chose

Marseille le 4 mai 2020 – Alors que le déconfinement se profile et que la nécessité pour tous de porter des masques a été affirmée par le Premier ministre, Pharmabest dévoile les résultats d’un sondage Ifop interrogeant les Français sur leurs critères présidant au choix des masques. Légitimité à vendre des masques, critères d’achat d’un masque, lieu dédié à la maladie covid-19, cette enquête propose un instantané de la confiance que les Français placent dans leurs pharmacies.

Les masques sont le produit que tout le monde s’arrache dans une cacophonie considérable avec une compétition que les pouvoir publics ont organisés par des prises de décision à contre temps. Les pharmacies ne sont autorisées à vendre des masques alternatifs et chirurgicaux que depuis le 26 et le 29 avril, elles sont de fait parties avec un lourd handicap par rapports aux acteurs de la distribution qui peuvent les commander depuis le 23 mars. Une avance qui a permis aux grands acteurs de la distribution alimentaire de disposer de plusieurs semaines d’avance pour s’en procurer ».

Après plus de 50 jours d’un confinement où les pharmaciens ont été confrontés quotidiennement aux inquiétudes et aux demandes des Français, ces derniers leur sont massivement reconnaissants. Témoignant de leur confiance dans les pharmaciens comme professionnels de santé de proximité, 82% d’entre eux les désignent comme 1ers acteurs de confiance pour vendre des masques, loin devant la grande distribution (9%) et les bureaux de tabac (2%).

« Malgré cette cruelle « discrimination » qui crée des tensions sur les approvisionnements, les français préfèrent massivement notre circuit car ils en connaissent la rigueur, les qualités en termes de sécurité sanitaire. Les masques sont des objets qui doivent en effet, les protéger d’un virus qui fait, à juste titre peur » déclare David Abenhaim, Pdt du groupement Pharmabest

Le prix n’est pas le critère pertinent

Contrairement à une idée communément répandue et martelée par certains acteurs, le prix n’intervient que pour 16% d’entre eux comme premier critère d’achat d’un masque. 58% placent la capacité à filtrer en 1er critère d’achat d’un masque, légitimant ainsi implicitement la nécessité du conseil d’un pharmacien dans ce type d’achat.

« Les Français sont attachés à leur santé et ont compris que pour ce faire, le produit et l’environnement d’un produit de santé comptent. Notre métier est la santé, notre contribution est de donner le choix entre différentes qualités de masques en fonction des usages. A la différence d’autres circuits, en pharmacie c’est un professionnel de santé qui délivrera le masque. Il sera en mesure d’en rappeler l’usage ainsi que les gestes barrières associés. Et ça les Français le savent » déclare David Abenhaim, Président du groupement Pharmabest.

Des professionnels de santé de confiance

94% des Français trouvent qu’un espace spécifiquement dédié au covid-19 comprenant des tests, des masques, du gel hydro-alcoolique avec la présence d’un ou plusieurs pharmaciens pour du conseil aux patients est une très bonne chose. Preuve s’il en était besoin que les français considèrent le masque comme un produit de santé et non un produit d’appel, ou de promotion.

« Nous serons en mesure de proposer dans nos officines des espaces dédiés au covid-19 permettant de gérer après le déconfinement des flux différents de clientèle. Ce qui es déjà le cas pour la vente des masques, nous proposerons des comptoirs dédiés » conclu David Abenhaim.

Méthodologie de l’étude :

L’enquête « Le rôle des pharmacies dans la crise du coronavirus » Ifop pour Pharmabest, a été réalisée en ligne. Les interviews ont été faites du 28 au 29 avril auprès d’un échantillon de 1016 français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération.

A propos de PHARMABEST

Pharmabest s’est hissé en quatre ans parmi les tout premiers réseaux organisés de pharmacies en France. Il regroupe en janvier 2020, 90 des plus importantes pharmacies françaises et est présent sur l’ensemble de l’Hexagone en Corse, à la Martinique et en Guadeloupe. L’enseigne affiche un chiffre d’affaires de 780 millions d’euros en 2019. 2600 salariés dont 610 pharmaciens inscrits à l’ordre accueillent plus de 120 000 clients par jour dans le réseau, et servent environ 16 millions d’ordonnances. Pharmabest, c’est une enseigne qui innove au service des patients : avril 2017, lancement d’une carte de fidélité qui compte 700 000 abonnés et 70 marques – avril 2018, lancement de Pharmascience, la première marque propre du groupement 100% naturelle autour d’une gamme de compléments alimentaires et d’huiles essentielles – juin 2018 lancement du premier service de prédépistage du mélanome en pharmacie – janvier 2019, lancement du site internet national www.pharmabest.com – novembre 2019, lancement du Click & Collect. Pharmabest c’est une marque forte, déclinée en magasin, sur internet, dans une application et avec un magazine mensuel distribué à 500 000 exemplaires. Le groupement est une SA dont les associés sont les pharmaciens. Elle a pour Président le Dr David Abenhaim, associé de la pharmacie Pharmabest Prado-Mermoz à Marseille, et pour Directeur Général, Alain Styl. Retrouvez toutes les informations du groupement sur Twitter en vous abonnant : @pharmabest_corp

Contacts presse

Agence Ozinfos

Marie-Céline Terré – Manon Vautier

06 09 47 47 45 / 07 72 21 56 48 – pharmabest@ozinfos.com

Les masques sont le cheval de Troie de la grande distribution

Des masques chirurgicaux, vendus entre le programme télé et les chewing-gum, voilà ce que le gouvernement laisse faire dans les grandes surfaces alimentaires, après avoir forcé la pénurie dans les pharmacies à qui l’on a interdit d’en vendre et de s’en procurer pendant de longues semaines alors que la santé des Français est leur vocation. Un pur scandale qui prépare la vente de médicaments par la grande distribution, accuse David Abenhaim, Président de du groupement Pharmabest.

La guerre des masques a bien eu lieu, et les Français découvrent ébahi qu’un produit qui était jusqu’ici réservé aux premières lignes, aux soignants, serait désormais disponible dans leur supermarché, pas en rayon, mais aux caisses entre le programme TV et les chewing-gum.

Pire, les masques chirurgicaux, dispositifs médicaux sont devenus des produits d’appel et de promotion des distributeurs. Unis comme jamais ces grands acteurs, ont placé ce passeport du déconfinement sur le seul terrain qu’ils connaissent : le volume et le prix, et ont lancé depuis le début de la semaine le grand manège de la communication.

Comment le gouvernement a-t-il pu à ce point manquer de discernement et prêter main forte aux acteurs de la distribution alimentaire, utilement coalisés.

Retour en arrière.

Le 3 mars, le ministère de la santé, découvrant qu’il est nu, décrète que les masques chirurgicaux, (masques à 3 plis, en tissus et à usage unique) sont interdits à la vente en pharmacie et que tous les stocks existants sur le territoire doivent être réquisitionnés.

Les pharmacies intimées de rester ouverte, auront pour mission de délivrer gratuitement et au compte-goutte les précieux masques aux praticiens de ville que sont les médecins, infirmiers etc. Les malades disposant d’une ordonnance étaient renvoyés chez eux, bredouille, les pharmaciens risquant 10.000 euros d’amende s’il osaient remettre un masque à un de ses patients à haut risque. Le 23 mars, le gouvernement lève l’embargo sur les importations de masques, permettant de fait à tous les acteurs de la distribution d’en vendre, sauf les pharmaciens toujours sous le coup de l’arrêté du 3 mars. Dès lors, nous sommes assaillis de demandes. Les Français ne comprennent pas notre refus obstiné d’en vendre, comme d’en donner. L’autorisation est arrivée le 29 avril, soit 9 semaines plus tard, donnant plus qu’une longueur d’avance à la grande distribution pour s’approvisionner au meilleur coût et pouvoir parler prix.

Du jour au lendemain on apprend par médias et publicité associés que ces acteurs seront en mesure dès lundi 4 mai, de proposer aux Français pas loin de 500 millions d’unités, quand il y a quelques jours encore, les pharmaciens ne pouvaient en donner que 10 par semaine aux médecins ! Alors que l’État affirmait encore réquisitionner toute importation au-dessus de 5 millions de masques par trimestre. Cherchez l’erreur.

Choquant, pour les Français qui dans leur sagesse déclarent à l’Ifop (*) ne faire confiance qu’à 9% à la grande distribution pour vendre des masques !

Stupeur, pour nous autres acteurs de santé, lorsqu’on apprend que ces masques seront vendus aux caisses et qu’ils seront proposés reconditionnés par lot de 2, 5 ou 10 pour être abordables ! Où et dans quelles conditions d’hygiène ce reconditionnement sera-t-il fait ? Quels personnels en seront chargés avec quelle expérience de la manipulation d’objets stériles ? Où seront-ils stockés en attendant la mise en rayon, entre 2 palettes de pâté pour chien ?

Cheval de Troie

Ce ne serait pas si grave sur le long terme, si le but recherché dans cette affaire était de faire plier le gouvernement pour autoriser enfin, la vente de médicaments dans les supermarchés !

D’un point de vue économique, le covid-19 aura été l’occasion pour la distribution alimentaire, de faire sauter le dernier obstacle, pour enfin vendre des produits de santé en supermarché! Depuis de longues années, cette bataille se joue en coulisses avec des avis changeant des autorités…

A la fin, il ne faudra pas s’étonner de retrouver le Doliprane offert pour l’achat de 2 bidons de lessive !

Est-ce cela le remerciement du dévouement des pharmaciens et de leurs équipes qui sont restés exposés tout au long du confinement pour délivrer les médicaments aux Français qui redoutaient de se rendre qui chez le médecin ou à l’hôpital ?

Est-ce la gratitude qu’on attendait de notre tutelle, le ministère de la santé, pour ces petites entreprises que sont les pharmacies restées ouvertes dans des centres commerciaux ou des rues commerçantes désertés ?

Est-ce la juste rétribution de la défense de la santé de tous ouverts le prix à payer de cet engagement pendant la crise ?

Est-ce cela le monde d’après qu’on espère, celui du règne de quelques acteurs mondiaux de distribution qui auront asséchés les petits commerces restés fermés ou asphyxiés par le confinement, et qui pourront tenir la dragée haute aux producteurs avec pour seule boussole, le volume et le prix !

(*) Sondage Ifop pour le groupement Pharmabest à paraitre lundi 4 mai « les Français et la distribution des masques ».