Passe sanitaire obligatoire: et les pharmacies des centres commerciaux ?

Selon les informations dont a eu connaissance la FSPF, l’élargissement du passe sanitaire pourrait concerner les pharmacies situées dans les centres commerciaux. Ayant pu se procurer l’avant-projet de loi relatif à l’élargissement du passe sanitaire qui devrait être présenté aux parlementaires cette semaine, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) informe qu’en l’état actuel des textes les pharmacies d’officine ne relèvent pas directement des catégories d’établissements concernés. Toutefois, précise le syndicat, « certaines d’entre elles pourraient l’être lorsqu’elles sont installées dans les grands établissements et centres commerciaux visés par l’avant-projet de loi ».

 

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Quatrième vague du virus, cyberattaques et hybridation du travail, les trois risques qui pèsent sur les entreprises

Alors qu’elles ont dû s’adapter très rapidement au télétravail et équiper leurs salariés, 25% des entreprises en France ont subi une attaque au rançongiciel en 2020, selon le Cesin (Club des Experts de la Sécurité de l’Information et du Numérique). Interrogé par La Tribune, Vincent Balouet, spécialiste de l’anticipation des crises et fondateur du cabinet maitrisedescrises.com, identifie un risque accru de cyberattaques à l’avenir. Il alerte aussi sur la menace d’une nouvelle vague du virus et la difficulté pour les managers de gérer des équipes partagées entre distantiel et présentiel.

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Jeantet : deux nouveaux avocats

Jeantet nomme deux nouveaux associés : Laetitia Ternisien et Pascal Georges.

Jeantet a annoncé la cooptation de deux nouveaux associés. Laetitia Ternisien et Pascal Georges rejoignent ainsi à partir du 1er janvier 2022 les 30 autres associés.

 

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Jeantet coopte deux associés

La firme de droit coopte deux professionnels au rang d’associé – la nomination prendra effet le 1er janvier 2022. Est ainsi nommée Laetitia Ternisien (DESS droit et pratique des relations de travail, maîtrise droit privé Paris-II), présente depuis 2015 dans l’équipe droit social. Est également promu Pascal Georges (master droit des affaires internationales et management ESSEC, DESS droit du commerce extérieur Paris-I), qui intervient dans le pôle private equity depuis 2012.

Le casse-tête des congés payés

La fin de l’état d’urgence et la reprise de l’activité font craindre des tensions entre employeurs et salariés. Les premiers, en exigeant de leurs salariés qu’ils soient présents dans l’entreprise pour faire face à la reprise, les seconds, en posant des congés après des semaines de confinement et de restrictions de déplacement.

Pas de nuages en vue sur l’été 2021. « La fixation des congés payés se passe plutôt bien. Il peut y avoir des frictions, mais la fixation des jours de congé est, en général, consensuelle », estime déclare Laëtitia Ternisien, avocate au sein du cabinet Jeantet. Et ce, même avec la loi n° 2021-689 du 31 mai relative à la gestion de la sortie de crise sanitaire qui prévoit l’instauration d’une période transitoire allant du 2 juin au 30 septembre 2021, pendant laquelle l’application de certaines mesures d’urgence notamment en matière de congés payés est maintenue. Sous réserve d’un accord d’entreprise ou de branche, l’employeur peut, en effet, de manière exceptionnelle imposer la prise de congés payés ou modifier les dates d’un congé déjà posé, dans la limite de huit jours ouvrables (au lieu de six jours), en respectant un préavis d’au moins un jour franc (au lieu d’un mois ou du délai prévu par un accord collectif). « Je n’imagine pas un employeur modifier les jours de congé posés par un salarié, même si l’entreprise doit faire face à une commande importante. Non seulement la reprise a été anticipée, mais ce serait très compliqué, sur le plan humain, de refuser ou modifier des congés. Les employés présentent une grande fatigue morale et une lassitude à la suite des contraintes imposées par la crise sanitaire », ajoute l’avocate spécialisée en droit du travail.

Les nouveaux codes du commerce

L’éditorial

Cette semaine, LSA met à l’honneur dix nouveaux concepts de magasins. Ils démontrent que le point de vente n’est pas mort. Pour s’en convaincre, il suffit d’arpenter Pharmabest Carré Opéra, à Paris.

Cet exemple, parmi d’autres, est un condensé de bonnes idées et permet d’égrener quelques préceptes des nouveaux codes du commerce.

1/ Favoriser le plaisir d’achat.

Une verrière baigne de lumière naturelle cette officine aux airs de concept store. Dans un parcours fluide, le client doit se sentir bien pour une expérience d’achat réussie.

2/ Différencier son offre.

Des pépites repérées notamment sur les réseaux sociaux complètent l’offre habituelle. En raison de l’hyperchoix de l’e-commerce, le magasin doit plus que jamais se différencier par des exclusivités, des originalités, du local, de l’écoconception, etc.

3/ Élargir son territoire.

Pour une pharmacie, les rayons maquillage et soins pour hommes sont particulièrement développés. Sortir de son métier de base permet de développer son CA et d’attirer de nouveaux consommateurs.

4/ Suivre les tendances.

La pharmacie propose quelques références en vrac et les clients découvrent de quoi fabriquer leurs cosmétiques. Cette demande est là, il faut y répondre.

6/ Permettre d’essayer les produits.

Des espaces incitent à tester les produits. Le magasin, c’est le lieu où l’on touche, où l’on essaye….

7/ Créer des lieux événementiels.

Un beauty bar au rayon maquillage, un espace pop-up pour les produits du moment : tout doit être fait pour surprendre et inciter à la flânerie.

8/ Multiplier les animations.

Un fauteuil de coiffeur et une cabine de soins permettent aux marques de réaliser des animations. Un lieu de vie se doit d’être animé.
9/ Acquérir de nouvelles compétences.

Un nutritionniste réalise des consultations et un orthopédiste donne des conseils dans un salon dédié. Un bon moyen de valoriser son expertise et une nouvelle preuve que l’humain (les vendeurs, les caissiers…) fera la différence.

10/ Donner une image de modernité.

Une cabine de téléconsultation médicale est à disposition. Il s’agit d’aller encore plus loin dans sa «promesse de marque».

11/ Protéger l’environnement.

Une zone de collecte permet aux patients de déposer les déchets médicaux. Ils peuvent aussi y laisser leurs emballages cosmétiques. Impossible de ne pas proposer de telles solutions : la RSE doit être visible.

12/ Digitaliser le point de vente.

Des bornes de gestion des files d’attente ou de consultation des prix sont installées à chaque étage. Et des casiers permettent de récupérer le click & collect. Le digital est devenu un allié du magasin face à la montée en puissance de l’e-commerce. 13/ Concrétiser des idées simples. Si le client veut faire ses achats seul, il prend un panier noir. S’il veut du conseil, il en prend un rouge.

Simple, efficace. C’est ça aussi, le commerce !

Voilà donc les nouveaux codes du commerce. Un mélange d’investissements et de bon sens, de physique et de digital, de travail sur l’offre et sur les services, d’automatisation et de contacts humains. Le tout étant une question de dosage ou de parti pris.

Devoir de vigilance des multinationales : une enquête montre l’opacité et la faible application de la loi

Impact climatique, pollution, déplacement de populations… Votée en 2017 avec pour objectif de responsabiliser les très grandes entreprises aux enjeux environnementaux et de respect des droits humains, la loi sur le devoir de vigilance est toujours insuffisamment appliquée, selon le CCFD TERRE SOLIDAIRE

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Les nouvelles bonnes idées du non-alimentaire

Un air de renouveau souffle sur le commerce non alimentaire.

Il faut dire que les fermetures pendant les multiples confinements avaient freiné beaucoup de développements. Résultat : « Depuis le 19 mai, il y a beaucoup d’actualités avec une concentration des ouvertures qui avaient été décalées », constate Frank Rosenthal, expert retail. Parmi elles, de nombreux concepts qui étaient dans les cartons sortent de terre. C’est le cas d’Ikea Décoration, Miliboo ou encore de JouéClub, dont le dernier concept dans un magasin testé en 2019 va finalement être déployé cette année dans une dizaine de points de vente (LSA n °2659).

Deux cibles d’emplacements sont visées en particulier par les enseignes : les centres-villes et les centres commerciaux. Ainsi, Besson Chaussures, né sur un format de périphérie, s’est installé à Lyon Part-Dieu et à Évry 2 en Essonne l’an passé, et à Paris ce mois-ci. « Du côté des centres commerciaux, il y a un vrai renouvellement de l’offre. Quant aux centres-villes, ils faisaient déjà l’objet de nombreux tests avant la crise. Aujourd’hui, les enseignes poursuivent leurs réflexions à l’instar d’Ikea avec ses formats City et Décoration à Paris », note Frank ­Rosenthal.

Durabilité rime avec désirabilité

L’un des points communs des magasins que vous découvrirez dans les pages suivantes est l’écoconception. Mobilier en bois écosourcé chez Everso, plastique recyclé et bois de récupération pour The Body Shop… Les matériaux durables ont le vent en poupe. « La RSE devient réellement visible en magasin. Cela se voit par le mobilier mais aussi l’offre avec des stations de recharge en cosmétique, avec le reconditionné et la seconde main », précise Frank Rosenthal. En effet, côté offre, Du Bruit dans la Maison veut se faire une place dans l’univers de la maison en privilégiant le local et le durable. Miliboo revendique une part croissante de produits made in France dans son catalogue. Pharmabest Carré Opéra propose aussi des marques cosmétiques françaises et ­naturelles.

Et durabilité peut rimer avec désirabilité. Le design est soigné avec des sols aux allures de parquet et une starification des produits. Chez Kilo Shop, près de la place de la République, à Paris, les vêtements ne sont pas présentés en tas mais sur des cintres. « Aujourd’hui, on peut tout acheter en e-commerce. Le rôle du magasin doit donc être repensé : il doit être plus fluide, plus beau, plus inspirant », souligne Frank Rosenthal. L’expert constate aussi « plus de mise en avant des services digitaux. La pandémie a accéléré l’omnicanalité ». Chez Pharma­best Carré Opéra, à Paris aussi, cela se traduit par l’installation de casiers au milieu du magasin pour récupérer sa commande click & collect. Chez Miliboo et Ikea, des bornes tactiles permettent d’accéder à l’ensemble du catalogue de l’enseigne. Chez The Body Shop, des affichettes expliquent que les clients peuvent ­aussi faire leurs achats en ligne, en call & collect et en click & collect. À ces tendances de fond, s’ajoutent de nombreuses bonnes idées à découvrir dans les pages suivantes de ce dossier.

Electricité, routes, train: la France mal préparée à un «dôme de chaleur»

Au Canada, en Colombie-Britannique principalement, et au nord-ouest des Etats-Unis, un rare phénomène météorologique aggravé par le réchauffement climatique a engendré ces derniers jours un « dôme de chaleur » : la ville de Lytton, au nord-est de Vancouver, a ainsi enregistré une température record de 49,6 °C. Parallèlement, en France, le Conseil d’Etat a jugé jeudi que le gouvernement ne prenait pas assez de mesures pour atteindre son engagement de réduire de 40% les émissions de CO2 du pays d’ici 2030, par rapport à 1990. Vincent Balouet fondateur et dirigeant du cabinet Maitrisedescrises.com livre son analyse à l’Opinion

 

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